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Crescendo

Par Insurance Institute
Homme en costume sur les marches
Table des matières
James Russell : Nourrissez de grandes ambitions, investissez-vous dans votre travail et placez les autres au cœur de tout ce que vous faites.  Bilan : Fin de l’examen du programme de PAA Portrait d’un directeur en développement des affaires 125 ans de retombées positives : Un héritage qui se perpétue Combattre les stéréotypes : Le Projet recadrage s’attaque à la pénurie de talents  Concours d’études de cas sur le risque de nouvelle génération : L’avenir de l’industrie est entre bonnes mains Tour d’horizon trimestriel de la Société des PAA : Changements climatiques et catastrophes Des professionnels en assurance de dommages s’affrontent lors de l’événement phare de la saison  Rubrique sur la déontologie : Les conséquences de l’intelligence artificielle sur l’intégrité des données Nouvelles de la Société des PAA Babillard

James Russell : Nourrissez de grandes ambitions, investissez-vous dans votre travail et placez les autres au cœur de tout ce que vous faites. 

James Russell

Président du Conseil des gouverneurs de l’Institut d’assurance, James Russell, B.Math., FCIA, président et chef de la direction, TD Assurance, revient sur son parcours professionnel et donne des conseils aux membres, étudiants et diplômés pour qu’ils connaissent une carrière enrichissante en assurance.

James Russell a toujours travaillé dans le domaine de l’assurance. Avant d’intégrer l’industrie, il a étudié les mathématiques et le génie à l’Université de Waterloo, puis s’est orienté vers les sciences actuarielles. Au cours de sa carrière, il s’est efforcé d’approfondir ses connaissances des autres aspects du domaine en travaillant tant pour des entreprises qui recourent à des courtiers que pour des assureurs directs. Grâce à son expérience, il a une vue d’ensemble de l’industrie.

Crescendo s’est récemment entretenu avec James au sujet de ses aspirations professionnelles, de l’importance du bénévolat et de la valeur de la formation en assurance.

Si tout était à refaire, que feriez-vous différemment dans votre parcours professionnel? Quelles sont les choses que vous referiez telles quelles?

J’ai eu la chance d’occuper différents postes clés dans les domaines de la souscription, des produits et de la technologie, ainsi que dans diverses fonctions d’entreprise. Ce que je ferais différemment, c’est d’occuper chacun de ces postes moins longtemps et de me pousser à sortir de ma zone de confort pour élargir mes connaissances et profiter d’autres occasions de perfectionnement. Je pense qu’en acceptant des affectations enrichies, on se force à voir les choses sous d’autres angles et on développe une compréhension qui favorise la réflexion stratégique, l’élargissement des responsabilités et l’acquisition de compétences.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière et votre vie personnelle?

J’ai accompli beaucoup de choses dont je peux être fier dans ma carrière jusqu’à présent. D’abord, il y a l’obtention de mes titres professionnels. Comme la plupart d’entre vous le savent, les cours à suivre sont extrêmement difficiles. Il est donc important de prendre un moment pour célébrer leur réussite. J’ai aussi eu l’honneur de participer, de près ou de loin, à différents conseils de l’industrie, ce qui m’a permis d’établir de nouvelles relations et d’étendre mon réseau. Enfin, j’ai pu diriger plusieurs équipes dans le domaine de l’assurance et apprendre de collègues aux perspectives et aux points de vue divergents. J’ai également eu le plaisir de mentorer des collègues et de voir leur carrière progresser.

Je suis particulièrement fier du récent projet d’assurance pour petites entreprises que TD Assurance a lancé en 2023. C’était le moment parfait pour diriger l’organisation avec le soutien d’une formidable équipe qui nous a permis d’occuper notre position actuelle. Nous avons tiré plusieurs leçons depuis les balbutiements de ce projet, et j’ai hâte de voir ce que nous accomplirons ensuite dans notre engagement à offrir tranquillité d’esprit et protection aux propriétaires de petites entreprises.

Dans ma vie personnelle, c’est surtout ma famille qui me remplit de fierté. Ma femme et moi avons élevé trois merveilleux enfants. Pour rien au monde je ne voudrais échanger ma place de mari et de père.

À votre avis, pourquoi est-il important de continuer d’améliorer ses compétences et ses connaissances tout au long de sa carrière?

C’est important parce que notre industrie évolue rapidement. De nouvelles technologies émergent constamment et changent notre manière de mener des affaires. Pensons par exemple à l’intelligence artificielle et à l’IA générative, qui vont assurément chambouler toutes les industries. À défaut de prendre les devants, on risque d’être à la traîne. Il est donc important de saisir les occasions d’aiguiser nos compétences. C’est en enrichissant nos connaissances du secteur actuel et en nous préparant à ce qui s’en vient qu’on gardera une longueur d’avance sur les autres.

Croyez-vous que le bénévolat au sein de l’industrie est essentiel pour élargir vos connaissances et compétences? Si oui, pourquoi?

Absolument! Le bénévolat, c’est une façon concrète de redonner aux autres. C’est aussi une excellente manière d’élargir ses horizons, d’échanger avec des personnes avec lesquelles on n’interagirait pas autrement, d’explorer des facettes méconnues de l’industrie et de discuter avec des spécialistes aguerris prêts à dispenser leur savoir. De plus, le bénévolat nous permet de transmettre nos connaissances et notre expérience aux autres, et je sais pertinemment que les gens aimeront toujours qu’on leur consacre du temps.

En bref, l’un des avantages du bénévolat est qu’on peut tisser des liens avec des personnes qui partagent nos champs d’intérêt et nouer de nouvelles relations. C’est un excellent moyen de promouvoir une cause qui nous tient à cœur tout en nous faisant connaître sur la scène professionnelle.

En tant que bénévole au sein de l’IAC, qu’est-ce qui vous a apporté la plus grande satisfaction?

J’ai particulièrement aimé voir les étudiants et les membres obtenir leurs titres professionnels, fruit de durs efforts, et entamer leur carrière. C’est stimulant de constater toute la passion qui anime la prochaine génération de leaders. Je n’ai aucun doute que l’industrie sera entre bonnes mains avec ce beau groupe de talents!

Ce message sera votre dernier à titre de président du Conseil de l’IAC dans le bulletin Crescendo. Qu’aimeriez-vous dire aux membres, aux étudiants et aux diplômés de l’Institut avant de passer le flambeau?

J’invite les membres, les étudiants et les jeunes diplômés à s’engager activement dans l’amélioration continue de notre industrie. Nous devrions tous aspirer à le rendre meilleur. L’industrie de l’assurance attire de merveilleuses personnes, et c’est, je crois, à cause de la nature de notre travail. En effet, notre rôle consiste à protéger l’avenir et le bien-être financier des gens d’ici et de leur famille.

J’aimerais donc dire ceci :

1. Nourrissez de grandes ambitions.
2. Investissez-vous dans votre travail.
3. Placez les autres au cœur de tout ce que vous faites.

Dans une industrie où les défis abondent, vous pourrez accomplir de grandes choses et changer la donne dans votre carrière si vous gardez ces trois éléments en tête.

Bilan : Fin de l’examen du programme de PAA

Si vous avez suivi un cours du programme de PAA ces dernières années, vous avez peut-être remarqué certains changements dans l’environnement numérique, notamment l’ajout de résumés enregistrés ou interactifs pour chaque leçon, de mises en situation à explorer en ligne et de liens vers des balados portant sur le contenu du cours.

Ces nouveautés, entre autres, sont le fruit de l’examen du programme de PAA, un processus mené sur plusieurs années dans le cadre duquel on a consulté des acteurs de l’industrie, fait des recherches sur les méthodes didactiques efficaces et implanté de nouvelles fonctionnalités.

Modifications fondées sur la recherche

Comme beaucoup de programmes réputés menant à l’obtention d’un titre professionnel, le programme de PAA fait de temps en temps l’objet d’un examen poussé afin de garantir qu’il répond toujours aux besoins de ses parties prenantes. Les recherches sur lesquelles repose le plus récent examen comprennent les éléments suivants :

  • Analyse du contexte visant à répertorier les pratiques exemplaires et les innovations en matière de programmes de formation professionnelle.
  • Trente entrevues de fond avec des spécialistes chevronnés de l’industrie de l’assurance de dommages.
  • Dix-sept groupes de discussions réunissant des candidats au diplôme de PAA, des diplômés et des formateurs.
  • Un sondage réalisé auprès des membres de l’Institut d’assurance, qui a récolté plus de 4 500 réponses.

D’après les résultats des recherches, le programme de PAA est réputé et prisé. Néanmoins, certaines recommandations ont été faites afin de le bonifier pour les prochaines générations.

Diverses modifications ont été proposées et déployées en phases depuis janvier 2023 :

  • Mise à jour du programme : Plusieurs cours ont été revus afin qu’ils abordent les thèmes et les sujets relevés dans les recherches (compétences en conseil, connaissance des technologies, etc.).
  • Création de deux cours, soit Les données en assurance et Introduction à la prévention des sinistres.
  • Ajout de ressources d’apprentissage : Les cours sont maintenant accompagnés d’une gamme étendue de ressources, telles que des balados et des activités interactives, afin que les étudiants puissent s’approprier le contenu de diverses façons chaque semaine et apprendre en fonction de leurs préférences.
  • Nouveau modèle d’évaluation pour l’apprentissage autonome : Comme dans les cours donnés par une formatrice ou un formateur, les personnes en apprentissage autonome doivent désormais démontrer leurs acquis en réalisant des contrôles de mi-session et autres, qui les aideront à se préparer pour l’examen final.
  • Révision du modèle d’examen final : Les questions sont davantage axées sur la compréhension et la mise en pratique, et plusieurs cours offrent maintenant des examens à choix multiple.
  • Lancement d’un sondage pour les diplômés : Un sondage est envoyé pour recueillir des commentaires en vue de l’amélioration continue du programme.

Classification des compétences

En plus d’examiner le programme de PAA, l’Institut s’est penché sur l’industrie de l’assurance de dommages pour élaborer une grille de compétences pour les professionnels d’assurance.

Produite à partir de commentaires de spécialistes, de titulaires de poste et de leaders de l’industrie issus des quatre coins du Canada, la grille décrit les connaissances et habiletés dont les professionnels d’assurance ont besoin pour exercer leurs activités avec efficacité.

Ce cadre oriente désormais l’élaboration du programme de PAA afin de garantir que celui-ci répond aux besoins réels de l’industrie. Il décrit les compétences techniques fondamentales, comme la connaissance des produits d’assurance, des services ainsi que des cadres juridiques et réglementaires, et précise les compétences fonctionnelles particulières qui sont nécessaires pour les services de souscription et de règlement des sinistres et les postes d’agent ou de courtier. Ces types de compétences techniques et fonctionnelles sont depuis longtemps au cœur du programme de PAA.

Compétences supplémentaires nécessaires

Le cadre décrit aussi d’autres compétences, axées sur le sens des affaires, la communication interpersonnelle, le service à la clientèle, la déontologie et le professionnalisme, qui, aux dires des leaders de l’industrie, sont de plus en plus essentielles à la réussite personnelle et organisationnelle. Il met aussi en lumière le besoin d’acquérir des compétences dans de nouveaux domaines, comme la maîtrise du numérique et la gestion des données. Selon les leaders, ces compétences viennent s’ajouter aux connaissances traditionnelles en assurance et permettent de réussir dans l’industrie.

En réponse à ces orientations sectorielles, on a inclus dans le programme de PAA une nouvelle formation intitulée « Compétences habilitantes pour les professionnels d’assurance ». Cette série de courts modules permet aux étudiants du programme de PAA d’explorer à leur rythme ces compétences essentielles en milieu de travail et très prisées par les employeurs en assurance.

Les modules leur sont accessibles sans frais supplémentaires. Conçus pour offrir une expérience d’apprentissage en ligne flexible, ils peuvent être suivis à tout moment. Aucun livre, examen, ni exercice en direct n’est requis.

Les modules sur les compétences habilitantes ont été déployés dans le programme de PAA en mai 2024 et sont actuellement facultatifs. Depuis juin 2025, des centaines d’étudiants ont commencé à les explorer et près de 400 personnes les ont même suivis dans leur intégralité.

Dernières étapes

À compter de la mi-2026, il faudra avoir terminé les modules sur les compétences habilitantes pour s’inscrire au dernier cours (C16) intitulé « L’industrie des assurances ». En 2026, les cours restants du programme de PAA seront actualisés pour y intégrer les autres améliorations issues de l’examen liées au programme, aux technologies et aux évaluations.

L’équipe responsable de l’élaboration des cours de l’Institut d’assurance tient à remercier les nombreux, formateurs du programme de PAA, spécialistes et leaders de l’industrie pour les précieux commentaires qu’ils ont formulés à différentes étapes du processus d’examen. Même si l’examen du programme de PAA tire à sa fin, vous pouvez encore nous donner de la rétroaction par nos divers canaux de communication. Si vous suivez actuellement la formation, nous avons particulièrement envie de savoir ce que vous pensez des nouvelles fonctionnalités.

Portrait d’un directeur en développement des affaires

L’industrie de l’assurance de dommages présente une multitude d’occasions professionnelles dans divers milieux. Lorsqu’on discute avec des professionnels, on se rend rapidement compte qu’il existe autant de parcours menant à une carrière en assurance que de gens travaillant dans l’industrie.

Nous continuons ici notre série sur les différents emplois offerts dans l’industrie. Dans ce numéro, nous discutons avec Jason Court, BBA, CIP, directeur en développement des affaires chez Travelers Canada. Voici ce qu’il avait à dire :

Mes débuts

L’industrie de l’assurance s’est naturellement présentée à moi. Après l’université, j’ai travaillé dans l’industrie de l’accueil avant de décrocher un poste d’analyste en assurance, puis de me tourner vers la souscription. Très tôt dans ma carrière, on m’a dit que j’avais une certaine aisance avec les gens et on m’a recommandé le développement des affaires.

Lorsque je promeus une carrière en assurance, l’un de mes arguments est la qualité des personnes qui travaillent dans le secteur. Les amitiés que j’ai tissées dans le Canada atlantique et ailleurs au pays donnent une dimension unique à mon poste. Je donne le meilleur de moi-même chaque jour pour que mes collègues et les courtiers partenaires remarquent les efforts que je déploie pour améliorer les processus commerciaux et résoudre les problèmes. Cette attitude positive se fait ressentir chez toutes les parties concernées, y compris chez les clients finaux.

Mon rôle

Le rôle d’un directeur en développement des affaires est de stimuler la croissance en trouvant des débouchés, en développant des relations avec les parties prenantes, en dirigeant les ventes et en favorisant la collaboration entre les équipes. Parmi mes responsabilités, il y a la planification stratégique, la réalisation d’études de marché, le suivi du rendement et le contrôle de la conformité. Je dois aussi m’intéresser particulièrement à l’innovation et aux méthodes de communication efficace pour atteindre les objectifs d’affaires.

Une journée typique, ça n’existe pas en développement des affaires. C’est probablement là la seule constante. Le territoire dont je suis responsable s’étend sur 488 000 kilomètres carrés dans le Canada atlantique. Mes journées commencent par quelques heures de route, pendant lesquelles j’enchaîne les appels pour me préparer aux réunions sur les résultats mensuels avec des dirigeants de cabinet de courtage. Je rencontre des producteurs dans le but d’élargir notre portefeuille de comptes du marché intermédiaire et collabore avec des partenaires internes afin de planifier et de hiérarchiser les affaires nouvelles. Il m’arrive de clore la journée en assistant, en soirée, à un événement sectoriel. Chaque mois, je dois participe aussi à des réunions virtuelles avec un de mes mentors.

En tant que directeur en développement des affaires, je n’ai pas besoin de connaître le détail des garanties, mais le certificat en assurance des entreprises de l’Institut d’assurance m’a été d’une aide précieuse. Le dernier cours de la formation présente des exemples concrets en lien avec une entreprise qui est passée d’une petite activité artisanale à domicile à un manufacturier d’envergure mondiale. Ces mises en situation reflètent les défis quotidiens découlant des risques en constante évolution. De plus, je détiens le titre de PAA, et certains des cours que j’ai suivis à l’université sur la négociation m’ont été utiles.

Conseils pour les jeunes professionnels

Je recommande aux jeunes professionnels d’assurance de tâcher de bâtir leur renommée en assistant à des événements sectoriels, à sortir de leur zone de confort et à communiquer avec des organisations comme l’Institut d’assurance et des associations de courtiers et de professionnels d’assurance.

Je m’implique d’ailleurs énormément dans l’industrie. En effet, j’ai été président de la New Brunswick Insurance Professionals Association (NBIPA), trésorier de la section du Nouveau-Brunswick de l’Institut d’assurance, ambassadeur du domaine et conférencier au webinaire de l’Institut intitulé New Entrants Career Pivot. Ces fonctions, que j’ai occupées bénévolement, m’ont permis d’améliorer mes capacités oratoires, d’élargir mon réseau et de demeurer au fait des changements dans l’industrie. Le réseautage est également essentiel, car on ne sait jamais quand quelqu’un pourrait penser à nous et nous contacter au sujet d’un débouché.

125 ans de retombées positives : Un héritage qui se perpétue

Méditer sur le passé. Préserver l’avenir.

En 2024, l’Institut d’assurance du Canada a fièrement célébré ses 125 ans de service à l’industrie de l’assurance au pays. C’était le moment parfait pour méditer sur le passé et constater tout le chemin parcouru ensemble.

Fondé en 1899, l’Institut avait initialement une mission toute simple, mais ô combien fondamentale : renforcer les normes de professionnalisme de la pratique de l’assurance au Canada grâce à l’éducation. Depuis sa création à Toronto, l’organisation s’est développée pour compter maintenant 19 instituts et sections d’un océan à l’autre, et elle est devenue une référence en matière d’éducation, de perfectionnement et d’intégrité pour plus de 41 000 membres.

Au fil des décennies, l’industrie de l’assurance de dommages a changé du tout au tout, et l’Institut a évolué au même rythme. Grâce aux programmes comme le PAA, le PAAA et le FPAA, à nos recherches de pointe et à notre leadership éclairé, nous avons soutenu des professionnels à différentes étapes de leur carrière et contribué à renforcer la résilience de l’industrie.

Ce 125e anniversaire était non seulement une occasion de célébrer la longévité de l’Institut, mais aussi un hommage aux personnes qui ont rendu tout cela possible, à savoir les étudiants, les formateurs, les bénévoles et les leaders qui ont façonné son histoire, année après année.

Aujourd’hui, nous sommes tournés vers l’avenir et notre engagement demeure inchangé. Compte tenu de l’émergence de nouvelles technologies ainsi que de l’évolution des risques et de la main-d’œuvre, nous continuons d’innover et de préparer la prochaine génération de professionnels d’assurance à diriger avec expertise, confiance et bienveillance.

Merci de faire partie de notre histoire. Au plaisir de cheminer ensemble pendant les cent prochaines années.

En savoir plus sur notre histoire

Combattre les stéréotypes : Le Projet recadrage s’attaque à la pénurie de talents 

Haut-parleur avec recadrage du projet de mots

Le 31 mai, l’Institut a achevé la deuxième phase de la campagne nationale ciblée, multimédia et bilingue, un projet s’étirant sur plusieurs années qui connaît un franc succès et est maintenant connu sous le nom de « Projet recadrage ».

Le Projet recadrage a été mis au point par l’Institut d’assurance, en collaboration avec des partenaires de l’industrie, afin de faire valoir les professions du domaine de l’assurance en 2025. Les personnes qui connaissent peu l’industrie en ont une vision fortement teintée de stéréotypes éculés. Les préjugés négatifs peuvent avoir des conséquences fâcheuses lorsqu’ils sont associés à une pénurie de talents expérimentés et qualifiés dans le domaine de l’assurance de dommages. Le Projet recadrage était l’occasion de renverser ces stéréotypes et de redorer l’image de notre industrie.

Il existe maintenant des perspectives d’emploi très intéressantes en assurance de dommages. Dans le milieu, nous savons que nos carrières sont parmi les plus dynamiques, novatrices et humaines qui soient. Quand nos clients se remettent d’un sinistre, nous sommes là pour leur montrer la voie. En effet, notre industrie est à l’avant-garde des priorités de la population canadienne et s’attaque aux enjeux actuels et émergents comme les risques liés à la cybersécurité, à la politique et au climat. L’industrie propose diverses carrières stimulantes, notamment en marketing, en droit, en courtage, en science des données, en gestion des sinistres, en souscription, en TI, en service à la clientèle, en ressources humaines et plus encore. Pour faire votre travail, vous aurez besoin d’outils technologiques de pointe, des mégadonnées et même de l’intelligence artificielle.

Dans un contexte où les médias numériques influencent fortement les choix de carrière, nous avons décidé de faire rayonner notre industrie auprès d’un nouveau public, en investissant des plateformes numériques utilisées au quotidien, au travail comme à la maison.

Tout repose sur l’attraction d’un nouveau public. L’idée est d’arrêter de marcher sur les plates-bandes de la concurrence et d’éveiller l’intérêt de talents issus d’autres sphères. On pense par exemple aux jeunes diplômés, aux personnes nouvellement arrivées au Canada et à celles en réorientation professionnelle. Les messages créatifs adaptés au public cible sont diffusés par les canaux numériques, tels que les médias sociaux, la publicité programmatique, le marketing d’influence, le référencement payant et les nombreux placements publicitaires numériques, qui nous permettent d’élargir la portée de l’audience.

Notre première phase, d’ailleurs couronnée de succès, s’est déroulée pendant 18 semaines entre janvier et mai 2024, et a généré une portée et une fréquence significatives sur les marchés anglais et français, produisant 527,5 millions d’impressions réelles par rapport aux 228 millions prévues, soit 231 % de l’objectif du plan.

La deuxième phase de notre campagne de sensibilisation nationale bilingue, le Projet recadrage, a véhiculé avec succès un message stratégique au sujet des carrières dans l’industrie tout en instillant un fort sentiment de fierté chez les personnes qui œuvrent dans ce domaine. Elle a produit 895,5 millions d’impressions, soit 271 % de l’objectif du plan.

Les résultats impressionnants des deux premières phases témoignent de l’intérêt que suscite notre message. La deuxième phase a largement dépassé les objectifs prévus dans tous les canaux. Les candidats qualifiés sont dirigés vers le programme de carrières en assurance Ignite et d’autres initiatives comme Connexion carrières, qui attirent de nouveaux talents vers les employeurs de l’industrie. Ces talents se montrent très réceptifs aux possibilités qu’offre l’industrie et planifient leur avenir avec enthousiasme.

Alors que nous mettons à jour nos contenus pour le public de la troisième phase, nous sommes bien placés pour lutter contre les stéréotypes nés d’une vision déconnectée, en montrant que les carrières en assurance sont adaptées aux personnes motivées et ambitieuses qui cherchent un travail stimulant, valorisant et stable.

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Concours d’études de cas sur le risque de nouvelle génération : L’avenir de l’industrie est entre bonnes mains

À la mi-mars, l’équipe de Connexion carrières en assurance a organisé son tout premier concours d’étude de cas en assurance sur le risque de nouvelle génération, qui s’est tenu sur deux jours. Cet événement a donné l’occasion aux étudiants de niveau universitaire de réfléchir à des stratégies pour lutter contre un grave danger d’actualité : le cyberrisque.

Le concours d’étude de cas sur le risque de nouvelle génération réunissait 14 équipes d’étudiants en assurance et en affaires de l’Ontario et de l’ouest du Canada. Le premier jour, après leur arrivée dans les locaux de l’Institut à Toronto, les équipes ont reçu une étude de cas portant sur une entreprise canadienne bien établie qui a été la cible d’une attaque par rançongiciel.

Elles devaient également répondre à des questions et consulter les critères sur lesquels les juges du concours fonderaient leur décision. Comme personne n’avait suivi le cours C20 sur les cyberrisques ni ne connaissait à fond le sujet, l’Institut leur a fourni les ressources du cours pour les aider. Les équipes ont ensuite consacré les huit heures suivantes à préparer leur réponse.

Le lendemain matin, elles ont présenté le fruit de leur travail aux juges, issus de l’industrie de l’assurance de dommages. L’événement s’est conclu par la remise des prix aux trois équipes gagnantes, qui ont alors refait une présentation devant leurs compétiteurs.

Les gagnants du concours d’étude de cas sur le risque de nouvelle génération sont les suivants :

  • Première place (4 000 $) : Université de Toronto
  • Deuxième place (2 000 $) : British Columbia Institute of Technology
  • Troisième place (1 000 $) : Humber Polytechnic

Les juges ont souligné l’aptitude des équipes à cerner les enjeux et à résoudre les problèmes, leur excellente maîtrise du concept de transfert de risque et des contrats de cyberassurance ainsi que leur capacité à répondre à des questions du point de vue du courtier, du souscripteur, de la tarification et de la gestion des risques. Ils ont été impressionnés par la qualité du travail des équipes, qui n’avaient qu’une seule journée pour préparer leurs réponses. Les équipes ont marqué les esprits par leur créativité et leur ingéniosité, qui laissaient entrevoir un potentiel exceptionnel.

« Ce que les équipes ont présenté – et qui a retenu l’attention de plusieurs –, c’est le genre de choses qu’on ne faisait qu’après trois, quatre, cinq, voire six ans d’expérience », explique la juge Karishma Gabriel, vice-présidente adjointe, risques complexes chez HUB. « Ça me rassure énormément de savoir que la relève en gestion des cyberrisques, en courtage et en souscription comprendra véritablement les enjeux de l’informatique. »

Beaucoup d’étudiants se sont plongés avec aisance dans l’étude de cas et ses complexités, car ils avaient déjà de bonnes connaissances en assurance. L’équipe de Connexion carrières en assurance s’est associée à plusieurs établissements d’enseignement supérieur canadiens pour attirer les jeunes souhaitant faire carrière en assurance et leur permettre de suivre des cours du programme de PAA et d’obtenir des crédits pour leur parcours académique. Douze des écoles ayant participé au concours sont des partenaires du programme de PAA.

« Une fois leur diplôme en poche, ces étudiants peuvent facilement terminer le programme de PAA, car leur formation postsecondaire comprend déjà quelques cours », explique Carolyn Seward, directrice, Connexion carrières en assurance. « Cet avantage les aide également à se démarquer, puisqu’ils terminent leurs études avec une solide compréhension du monde de l’assurance, ce qui améliore leur employabilité dans l’industrie. »

Plusieurs juges ont d’ailleurs noté que les cours du programme de PAA offerts au niveau postsecondaire constituent une excellente base pour une carrière en assurance de dommages et entrevoient un brillant avenir pour bon nombre des participants au concours.

« Ces programmes sont un excellent moyen de préparer les jeunes à une longue carrière dans le secteur », renchérit le juge Greg Markell, président et chef de la direction de Ridge Canada Cyber Solutions Inc. « Les emplois en assurance des risques spécialisés, de la responsabilité civile des administrateurs et des dirigeants, des cyberrisques et des dommages immatériels ainsi qu’en gestion des risques intangibles sont bien souvent difficiles d’accès dans l’immédiat. Mais quand je pense à certaines des personnes que j’ai eu le plaisir d’entendre et de juger, je sais qu’elles seraient prêtes à assumer certaines de ces fonctions dès maintenant. »

Restez à l’affût pour en savoir plus sur le prochain concours d’étude de cas sur le risque de nouvelle génération.

Tour d’horizon trimestriel de la Société des PAA : Changements climatiques et catastrophes

En 2024, les sinistres catastrophiques assurés au Canada ont atteint la valeur record de 9 milliards de dollars. Une part importante des dommages a été causée par des feux de forêt, des inondations et des averses de grêle, ce qui illustre bien l’effet grandissant des changements climatiques. Le réchauffement climatique étant plus rapide ici qu’ailleurs, les phénomènes météorologiques extrêmes devraient entraîner une hausse des réclamations et augmenter la pression sur le financement des catastrophes.

Le nombre de sinistres catastrophiques augmente de 9 % par année, une progression trois fois plus rapide que celle du PIB. Selon un leader de l’industrie, la hausse des réclamations liées aux catastrophes rendra la conception et la mise en place de programmes de réassurance adéquats de plus en plus complexes pour la haute direction.

Le bulletin Tour d’horizon trimestriel de la Société des PAA examine comment les assureurs peuvent gérer ces risques grâce à des mesures de résilience, une meilleure connaissance des risques et des stratégies de financement. Consultez l’article complet. 

Des professionnels en assurance de dommages s’affrontent lors de l’événement phare de la saison 

En mai 2025 s’est tenu l’événement Insurance Faceoff: Career Paths Showdown and Networking, organisé par l’équipe de Connexion carrières en assurance dans les locaux de l’Institut d’assurance de Toronto. Il s’agissait du dernier d’une série d’initiatives novatrices s’adressant aux personnes en réorientation professionnelle, aux nouveaux arrivants au Canada et aux jeunes diplômés qui souhaitent faire carrière en assurance.

L’événement mettait en scène un affrontement amical et interactif entre des invités de l’industrie de l’assurance de dommages. Chaque conférencière ou conférencier avait environ 10 minutes pour présenter son poste, raconter des anecdotes et présenter les nombreux avantages d’une carrière en assurance.

Les invités ont parlé des domaines suivants :

  • Courtage : Chris Aloussis, CIP, CRM, responsable de l’assistance client, Gallagher
  • Règlement des sinistres : Diana Dinala, CIP, directrice des réclamations techniques, CAA
  • Règlement des sinistres : Ariana Ford, CIP, responsable d’unité – biens, services de réclamations d’assurance, CAA
  • Souscription : Chris de Sousa Costa, MBA, gestionnaire principal de comptes, assurances spécialisées, Travelers Canada

Plus de 60 personnes se sont réunies pour réseauter et profiter des rafraîchissements en visitant les kiosques dédiés aux emplois en lien avec la souscription, le courtage, le règlement des sinistres, la gestion des risques et l’analyse de données. Ensemble, les invités d’honneur et d’autres ambassadrices et ambassadeurs de l’industrie ont animé les kiosques où ils ont présenté des observations sur leur parcours. Quelques collègues et formatrices et formateurs de l’Institut d’assurance de l’Ontario y étaient également présents pour faire connaître les titres professionnels et les formations offertes.

Au moment phare de la soirée, tout le monde était rassemblé autour de l’« arène » pour assister à l’affrontement. Sur fond de musique de Rocky, les conférencières et conférenciers ont pris place sur la scène pour faire leur présentation. Certains ont fait valoir l’importance de l’assurance ainsi que son potentiel en tant que choix de carrière et ont présenté les compétences requises, les avantages, les défis et les responsabilités quotidiennes.

Kenneth Payyapilly, un participant récemment diplômé ayant un peu d’expérience dans le domaine, a dit avoir retenu qu’il ne fallait pas se détourner d’une carrière en souscription, ou plus largement en assurance, sous le seul prétexte de ne pas posséder le « bon » bagage. « C’est quelque chose que je trouve très parlant, car je suis sûr que bon nombre d’entre nous, moi le premier, avons intégré le milieu par des voies atypiques », a-t-il ajouté.

Vers la fin, les conférencières et conférenciers se sont vu remettre une médaille pour les remercier de leur participation. L’objectif de l’événement était de montrer que le domaine de l’assurance peut être amusant, stimulant et gratifiant, et ce, quel que soit le poste occupé.

« S’il y a une chose à retenir, c’est que la profession de courtier en est une où on se perfectionne constamment et où les relations sont importantes », a dit le conférencier Chris Aloussis.

« J’ai parlé avec quelques personnes qui ont montré de l’intérêt pour le domaine de l’assurance », a commenté Ariana Ford, invitée d’honneur, au sujet de l’effet de l’événement sur les participants. « Une d’entre elles avait déjà traité des réclamations à l’étranger, alors que l’autre n’avait aucune expérience en assurance. Mais elles disaient toutes les deux souhaiter travailler dans le domaine du règlement des sinistres. »

L’événement s’est poursuivi avec la remise des certificats des finissants du programme IGNITE de Kitchener-Waterloo. Il s’est ensuite conclu après d’autres activités de réseautage, une séance photo et un petit encas. Les discussions ne font que commencer.

Envie de devenir une ambassadrice ou un ambassadeur de Connexion carrières en assurance ou de participer au prochain événement? Écrivez-nous à l’adresse cconnections@insuranceinstitute.ca.

Rubrique sur la déontologie : Les conséquences de l’intelligence artificielle sur l’intégrité des données

Homme sur ordinateur portable au bureau

L’intelligence artificielle transforme le monde de l’assurance, du règlement des sinistres à la souscription en passant par le courtage. Ces avancées s’accompagnent cependant d’enjeux éthiques en matière d’équité, de transparence et d’intégrité. Paul Griffiths a créé cette rubrique à la suggestion du comité de déontologie de la Société des PAA. Nous aimerions connaître votre avis sur le sujet. Veuillez envoyer vos commentaires à l’adresse ethics@insuranceinstitute.ca. Ceux qui seront sélectionnés pourraient être publiés dans notre prochain numéro de Crescendo.

La situation : Conséquences de l’intelligence artificielle sur l’intégrité des données

Trois vétérans de l’industrie de l’assurance ont accepté d’assister à une conférence axée sur l’intelligence artificielle (IA). Ils prévoient ensuite de discuter des connaissances qu’ils ont acquises lors de l’événement. Chaque personne a apporté un éclairage différent sur le sujet, selon sa spécialisation professionnelle : la première était vice-présidente du service des sinistres, la seconde, vice-présidente de la souscription et la troisième, propriétaire d’un cabinet de courtage de taille moyenne. Tous les trois s’accordent à dire que la conférence a confirmé leurs connaissances techniques actuelles sur l’IA, mais qu’elle a soulevé chez eux des préoccupations et des interrogations concernant les implications éthiques de cette technologie émergente.

1. Conséquences de l’utilisation de l’IA dans l’évaluation des réclamations et des sinistres

Le premier enjeu présenté a été porté à notre attention par la vice-présidente du service des sinistres. Elle a reconnu que l’IA pouvait améliorer le travail des agents d’indemnisation en automatisant les tâches répétitives et en accélérant potentiellement le traitement. Elle a aussi noté que l’IA pouvait fournir une foule de cas de réclamations similaires ou passés qui permettraient d’éclairer les décisions. Elle s’est cependant demandé si cela risquerait de remplacer l’intuition humaine. Va-t-on devenir trop dépendants à l’IA pour alléger nos tâches, gagner en efficacité ou les deux? Doit-on aussi informer la clientèle de l’utilisation de l’IA dans le traitement de leurs réclamations? Quelles sont les implications éthiques derrière ces questions?

2. Prise en charge des risques en fonction d’une liste de critères dans le cadre du processus de souscription

La vice-présidente de la souscription a exprimé des préoccupations similaires, quoique d’un autre point de vue. Elle a aussi parlé de l’amélioration de la productivité, mentionnant par exemple la réduction des tâches répétitives. Cependant, elle a soulevé des inquiétudes concernant l’utilisation excessive de facteurs tels que les quartiers et les codes postaux dans les processus d’approbation et de tarification. Elle s’inquiète du fait que, comme pour le traitement des réclamations, l’intuition et l’expérience pourraient être reléguées au second plan, ce qui pourrait entraîner le rejet de clients potentiels ou une tarification erronée. Ces éléments pourraient avoir des conséquences préjudiciables pour la clientèle, les actionnaires et la réputation de l’entreprise. Ils constituent aussi des enjeux éthiques. Mais comment peut-on en atténuer les effets?

3. Point de vue du courtier (affaires nouvelles, commissions sur les bénéfices, etc.)

Enfin, le propriétaire du cabinet de courtage s’est exprimé. Il partageait les préoccupations soulevées jusqu’alors, mais a aussi évoqué certains défis propres à son secteur. Plus particulièrement, il s’est demandé quelles étaient les implications éthiques liées à l’utilisation de l’IA en prospection. Il a expliqué que, par le passé, il passait la plupart de ses journées à chercher de nouveaux clients, à fidéliser les clients existants et à diriger son entreprise. Récemment, toutefois, en raison de difficultés sur les plans de la prospection et de la rétention des clients, la question de la hausse des coûts est devenue une préoccupation majeure. Pour lui, l’IA représentait une occasion d’investissement pour son entreprise, qui lui permettrait de réduire les coûts et de faciliter le traitement. C’était assurément un changement de mentalité pour lui (et pour bon nombre de ses collègues courtiers), puisqu’il privilégiait une approche personnalisée qui consistait à « s’imprégner du dossier » en apprenant à connaître la personne, en discutant avec elle, en lui posant les bonnes questions et en tentant de comprendre sa situation globale. Il craignait que cette approche soit compromise par l’IA, car les algorithmes pouvaient orienter les clients vers des parcours de vente optimisés pour maximiser les commissions sur les bénéfices, ce qui n’était pas nécessairement dans leur intérêt. Que pouvait-il faire pour éviter qu’une telle chose arrive?

Les trois intervenants s’entendaient pour dire que l’industrie de l’assurance vivait actuellement un tournant fascinant. Mais ils tenaient à se comporter avec le plus haut niveau d’intégrité et de transparence. Comment devraient-ils répondre aux enjeux mentionnés ci-dessus?

Veuillez envoyer vos commentaires à l’adresse ethics@insuranceinstitute.ca. Ceux qui seront sélectionnés pourraient être publiés dans notre prochain numéro de Crescendo.

Nouvelles de la Société des PAA

Nouvelles de la Société des PAA

Félicitations aux gagnantes et gagnants du tirage au sort du sondage!

Merci à celles et ceux qui ont répondu au sondage annuel sur les avantages aux membres de la Société des PAA nationale. Vos commentaires sont précieux pour nous aider à améliorer et à élargir les avantages et les services que nous offrons. Grâce à eux, nous sommes mieux à même de répondre aux besoins de nos membres et de renforcer la valeur de l’adhésion à la Société des PAA.

C’est avec plaisir que nous dévoilons le nom des personnes qui ont remporté une carte-cadeau Indigo d’une valeur de 100 $ parmi les répondants à notre sondage : Bryan Arsenault, Danielle Fox, Anita Phonprasith et Melanie Propp. Merci d’avoir contribué au succès du sondage de cette année!

Bienvenue aux nouveaux membres du Conseil national

Le Conseil national de la Société des PAA est composé de professionnels dynamiques de l’industrie de l’assurance issus des quatre coins du pays, qui contribuent à guider et à renforcer notre communauté de membres. Leur expérience et leur expertise sont essentielles pour orienter les initiatives de la Société et faire avancer ses priorités stratégiques.

À notre réunion du printemps 2025, nous avons eu le plaisir d’accueillir cinq nouveaux membres dont les talents variés viennent enrichir le Conseil. D’autres membres devraient s’ajouter plus tard cette année, à mesure que des mandats arriveront à terme.

Ensemble, souhaitons la bienvenue à :

Josiane Bérubé, ACIP, directrice régionale du Québec, Wynward Insurance Group

Matthew Friesen, BBA, FCIP, CAIB, vice-président principal, ventes centrales, Western Financial Group

Isaac Kangave, FCIP, directeur, dommages corporels, Alberta et Colombie-Britannique, SGI Canada

O. Martin Moran, ACIP, directeur du service des sinistres, Colombie-Britannique, BFL Canada

Simion Prodan, CIP, directeur, souscription aux assurances spécialisées, Co-operators

Babillard

Femme travaillant au bureau regardant plusieurs écrans

Restez dans la boucle en renouvelant votre adhésion!

En tant que membre, vous pouvez continuer à donner un élan à votre carrière en obtenant les titres convoités de PAA, de PAAA, de FPAA et d’agent général principal canadien tout comme en suivant nos programmes de certificat en gestion des risques et en assurance des entreprises, ou en profitant des nombreuses occasions de perfectionnement professionnel qui vous permettent d’acquérir des connaissances de pointe et de découvrir les pratiques actuelles dans l’industrie.

L’année d’adhésion s’échelonne du 1er juin au 31 mai. Nous avons déjà envoyé des avis à nos membres ou à leur employeur par courriel ou par la poste, et notre Service aux membres s’affaire actuellement à traiter les paiements reçus. Si vous n’avez pas encore renouvelé votre adhésion, nous vous invitons à faire parvenir votre paiement le plus tôt possible afin d’éviter toute interruption de service.

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Assemblée générale annuelle 2025

La 72e assemblée générale annuelle de l’Institut d’assurance du Canada aura lieu le mardi 28 octobre 2025, au Delta Hotels St. John’s Conference Centre, situé à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’assemblée débutera à 15 h 30 (HAT), et l’ordre du jour sera le suivant :

1. Avis de convocation et appel
2. Lecture du procès-verbal
3. Rapports des administrateurs, des conseils et des comités (et allocution du président)
4. États financiers annuels et rapport des auditeurs
5. Approbation des mesures adoptées par les gouverneurs
6. Élections
7. Nomination des auditeurs et détermination des honoraires
8. Autres affaires dûment proposées devant l’assemblée
9. Levée de la séance

Stéphane Lespérance, CRM
Président du Conseil des gouverneurs

Peter Hohman, MBA, FCIP, ICD.D
Professionnel d’assurance agréé
Président et chef de la direction

Liste à jour des manuels de cours – Août 2025

Liste à jour des manuels de cours en français :

Liste à jour des manuels de cours en anglais :

Appel à contributions

Vous souhaitez partager votre connaissance de l’industrie et votre compréhension des meilleures pratiques? Vous désirez prendre part à une expérience des plus stimulantes en matière de perfectionnement professionnel? Songez à vous joindre à notre groupe de professionnels de l’industrie afin d’apporter votre contribution à la bibliothèque d’articles en ligne de l’Institut d’assurance et à l’élaboration des contenus didactiques.

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  • au moins trois à cinq années d’expérience dans l’industrie de l’assurance de dommages, par exemple dans le domaine de la souscription, du règlement des sinistres, de la gestion des risques ou de la vente;
  • une expertise dans des domaines émergents ou en évolution rapide, comme l’analyse des données, les phénomènes météorologiques extrêmes, les pandémies, les véhicules autonomes et la cybersécurité.

Il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience en rédaction ou en enseignement, car un professionnel expérimenté vous guidera et vous aidera durant tout le processus de consultation, de modification ou d’élaboration.

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Si vous ou l’une de vos connaissances souhaitez mettre votre expertise à contribution et prendre part à l’élaboration des programmes de certificat ou menant à l’obtention d’un titre professionnel de l’Institut, communiquez avec nous à academicprograms@insuranceinstitute.ca. On vous demandera de remplir un court formulaire en ligne décrivant votre expérience et vos titres professionnels. L’équipe des programmes d’études déterminera ensuite dans quelle mesure votre expertise correspond aux projets en cours de réalisation.

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