Crescendo - Hiver 2019
« Pour connaître du succès en assurance, il faut s’habituer… à ne pas tomber l'habitude », affirme Pat Van Bakel, nouveau président du Conseil de l’Institut d’assurance du Canada et président et chef de la direction de Crawford Canada.
C’est un conseil qu’il a lui-même suivi tout au long de sa carrière, qui s’est amorcée à un poste d’expert en sinistres chez Crawford, il y a près de 28 ans. « J’ai commencé ma carrière en assurance au sortir de l’université, dans l’entreprise où j’œuvre encore aujourd’hui. Je me revois encore, baccalauréat en poche, en train d’examiner le babillard des offres d’emploi à l’université Wilfrid Laurier. Et c’est un poste d’expert en sinistres en assurance que j’ai tout de suite remarqué. Je me suis dit que ce serait un métier où mon travail serait vraiment utile », ajoute M. Van Bakel.
Il se dit heureux de constater qu’aujourd’hui, grâce aux efforts déployés par l’Institut d’assurance, il y a maintenant des programmes à temps plein en assurance qui sont offerts aux étudiants du cégep et des universités qui choisissent dès le départ d’étudier en assurance, au lieu d’y aboutir par un heureux concours de circonstances. « J’ai eu une carrière dans laquelle les échelons se sont succédé à un rythme très rapide, d’un poste de stagiaire jusqu’à celui de chef de la direction. Je pense que j’ai connu du succès parce que je n’ai jamais cessé d’apprendre sur notre industrie tout en me montrant ouvert à saisir de nouvelles occasions ou à relever de nouveaux défis. »
Selon M. Van Bakel, l’un des plus grands enjeux actuels, pour les dirigeants de l’industrie, est la capacité de s’adapter à la nouvelle génération de professionnels de l’assurance. « Nous devons trouver de nouveaux moyens de diriger ces jeunes professionnels, dit-il. Les vieilles façons de faire ne seront plus efficaces. Il faudra des leaders capables non seulement d’analyser les risques dans une perspective d’assurance, mais aussi d’en prendre du point de vue de la gestion d’entreprise. »
À son avis, vu la cadence à laquelle l’industrie change, il y a maintenant d’innombrables occasions d’avoir une carrière à la fois stimulante et enrichissante. Voici quelques-uns de ses plus judicieux conseils pour réussir une carrière en assurance.
S’habituer à ne pas tomber dans l’habitude. La technologie et la transformation numérique seront les vecteurs de changement dans l’industrie au cours de la prochaine décennie. Comme les attentes des consommateurs évoluent rapidement, savoir utiliser la technologie pour améliorer l’expérience client sera une clé du succès dans notre industrie. Il sera important de pouvoir travailler à une cadence élevée même dans des contextes parfois incertains. Nous avons tendance à toujours rechercher l’information idéale pour l’évaluation des risques et des sinistres, dans notre domaine, mais elle ne sera pas toujours disponible.
Ne jamais cesser d’apprendre. À mes yeux, l’importance de l’apprentissage continu est probablement le message que je tiens le plus à vous communiquer. Quand vous faites vos débuts dans l’industrie, il y a des cheminements d’apprentissage clairs qui s’ouvrent à vous, et le programme de PAA constitue un exemple parfait. Mais votre apprentissage ne devrait pas s’arrêter là. Des programmes de l’Institut comme le PAA avancé, le FPAA et les certificats en gestion des risques et en assurance des entreprises ont été justement conçus pour vous permettre de continuer à enrichir vos connaissances et à peaufiner vos compétences. L’apprentissage continu fait également partie de ce qui a changé : les jours où l’on pouvait se contenter de faire des études en début de carrière et ne plus jamais ravoir à étudier sont révolus. De nos jours, il faut sans cesse apprendre de nouvelles notions et s’initier à de nouveaux modèles.
Prendre du recul pour voir loin devant. Ce titre peut sembler contradictoire de prime abord, mais ce n’est pas en ayant les yeux rivés sur le volant qu’on voit le mieux la route qui se dessine devant. À l’horizon 2020, voir loin signifie aussi de voir « large » – de savoir repérer toutes les occasions. C’est ainsi que l’on peut le mieux anticiper l’avenir et savoir quelles voies emprunter pour progresser sur le plan professionnel. Ce que vous voulez éviter, c’est de vous retrouver à la croisée des chemins et de réaliser qu’il y a des apprentissages que vous auriez dû faire, car il sera alors trop tard. Les gens qui investissent (et s’investissent) dans l’apprentissage continu sont ceux dont la carrière progressera.
Être fier de sa profession. Si je prends Crawford comme exemple, je dirais que ce qui est au cœur de notre identité, c’est le soin que nous mettons à remplir la promesse que nos clients font aux consommateurs quand ils leur vendent de l’assurance. Nos gens incarnent cet engagement au quotidien. Notre travail, c’est de venir en aide aux gens dans certains des moments les plus difficiles de leur vie; nous le faisons chaque jour et tirons tous une grande fierté de faire un travail « qui compte vraiment ». Notre mission et notre vision le disent : notre but est de non seulement remettre sur pied de personnes, des entreprises et des collectivités, mais aussi d’en améliorer le sort. C’est ce qui guide notre action. Nous ne vendons pas de l’assurance ni n’essayons de mesurer la rentabilité de produits. Nous n’avons qu’un but, et c’est d’offrir le meilleur de notre industrie aux gens en difficulté.
S’approprier sa carrière. J’aime souvent dire que pour que les choses se fassent… il faut les faire! Un de mes mentors m’a déjà dit qu’il y a bien des choses que nous ne contrôlons pas dans notre travail, mais qu’il y en a trois qui relèvent toujours de nous : notre attitude, notre éthique travail et notre volonté d’apprendre. J’encourage toujours les gens à s’impliquer dans l’industrie. Que ce soit au sein de l’Institut ou ailleurs, mettez la main à la pâte et apprenez-en le plus possible sur l’industrie.
C’est vraiment un honneur pour moi de devenir le président du Conseil de l’Institut d’assurance du Canada, et c’est avec enthousiasme que je vais prêter mon concours à son orientation pour la prochaine année.
Cordialement,
Le président du Conseil des gouverneurs,
Pat Van Bakel, BA, CIP

Pour une agente générale principale, les jours se suivent et ne ressemblent jamais
Le marché des AGP (agents généraux principaux, ou souscripteurs généraux) connaît une croissance en flèche, car la demande de garanties pour des risques élevés ou spécialisés qui sortent du cadre des polices générales est en hausse. Les polices requises peuvent porter sur des risques rares en responsabilité civile produits, ou encore comporter des montants de garantie très élevés en responsabilité civile ou des garanties que la majorité des assureurs ne peuvent tout simplement pas offrir. Être un AGP n’est pas routinier et implique de savoir sortir des sentiers battus pour concevoir des solutions sur mesure. Crescendo s’est récemment entretenu avec Nona McCreedy, FCIP, CRM, propriétaire de la société Aurora Underwriting sur sa carrière d’AGP.
Crescendo : Comment avez-vous abouti dans la sphère AGP de l’assurance?
NM : Après avoir passé 20 ans en entreprise, où j’ai fait un peu de tout, de la souscription pour les particuliers jusqu’à la direction d’une succursale, j’ai décidé de tenter ma chance comme courtière en assurance des particuliers. Alors que j’aidais un courtier qui avait passé un contrat avec le Lloyd’s, je me suis mise à avoir des appels quotidiens avec un collègue de Londres. Ce dernier a fini par me demander : « Aimerais-tu apprendre à faire du courtage pour le Lloyd’s? » J’ai dit « oui » sans hésiter. Pendant les 18 mois qui ont suivi, il m’a formée au téléphone. Et un jour, alors que je m’entretenais avec lui et plusieurs de ses collègues pendant une réunion, ils m’ont demandé si j’aimerais conclure un contrat avec le Lloyd’s.
Crescendo : Pourquoi avez-vous pris cette décision?
NM : Pour devenir une AGP du Lloyd’s, il faut se soumettre à un processus de vérification des antécédents avant d’être désignée comme mandataire. C’est un statut très recherché, le summum qu’on puisse atteindre en assurance, à mon avis.
Crescendo : En quoi le travail d’une AGP se distingue-t-il de celui d’un autre professionnel de l’assurance?
NM : Quand on travaille pour un assureur local, il suffit essentiellement de connaître les produits qu’il offre. Et les produits offerts par les concurrents sur le même marché sont très semblables – il s’agit de garanties assez standard. Mais travailler pour le Lloyd’s signifie que vous pouvez faire assurer à peu près n’importe quel risque.
Crescendo : À quoi ressemble la journée type d’une AGP?
NM : Nous sommes dans un marché qui favorise les acheteurs, ce qui fait que dans une journée type, il peut y avoir de 100 à 300 risques de soumis à un bureau d’AGP, et même si certains se rangent dans une même catégorie, tous ces risques sont différents.
Crescendo : Est-ce une voie professionnelle susceptible d’intéresser un type de personne ou de professionnel en particulier?
NM : Je pense que c’est susceptible d’intéresser toute personne qui est fondamentalement curieuse, qui aime régler des problèmes et qui veut que ses journées de travail ne soient pas routinières et lui réserve toujours des surprises. L’AGP n’est pas affecté à une seule catégorie de risques, il fait de la souscription pour toutes les catégories de risques.
Crescendo : Être une AGP, est-ce que c’est stimulant? Et pourquoi?
NM : C’est à la fois très stimulant et exigeant. On traite des risques courants, et d’autres qui ne sont pas courants du tout. Ça peut vouloir dire d’assurer le même matin les risques d’un fabricant de tyroliennes et ceux d’un propriétaire qui a trois prêts hypothécaires. Vous découvrez des bijoux précieux et des collections d’œuvres d’art dont vous n’auriez pas soupçonné l’existence avant. L’inventivité dont les Canadiens font preuve dans les entreprises qu’ils créent et les moyens qu’ils prennent pour gagner leur vie est renversante, et c’est enrichissant de découvrir toutes ces activités. Et je pense que tout risque mérite d’être assuré. Si les assureurs d’ici n’offrent pas les garanties voulues, ça ne devrait pas vouloir dire que le client ne peut souscrire d’assurance. Ça veut plutôt dire qu’il nous revient, à nous, les souscripteurs, de nous montrer créatifs et de trouver un moyen de les assurer. Ensuite, c’est au client de décider si c’est une prime qu’il accepte de payer.
Crescendo : Pour une personne que cela intéresse, quel est le meilleur moyen de devenir AGP, selon vous?
NM : Je crois que le meilleur moyen est de commencer à travailler pour un assureur local et de se trouver un domaine de spécialité. Si, par exemple, ce domaine est la souscription, alors apprenez tout ce que vous pouvez sur l’entreprise : suivez les conseils de tous vos dirigeants, faites vos cours du PAA et restez toujours au fait de l’évolution générale du monde qui vous entoure. Ensuite, après environ cinq ans, cherchez un souscripteur général qui recherche des AGP. Ça va changer votre vie. À ce poste, vous utiliserez toutes vos connaissances et continuerez d’apprendre. Vous traiterez avec des gens du Lloyd’s régulièrement et ils vous en apprendront beaucoup. Vous pourrez vous entretenir non seulement avec des courtiers de votre région, mais de partout au Canada. Et vous commencerez à comprendre toutes les formalités qu’implique chaque risque à assurer.
Crescendo : Pensez-vous que le secteur des AGP est en croissance?
NM : Oui, et je suis convaincue qu’il va continuer de croître et occuper une plus large part du marché d’ici 20 ans. Jusqu’à la fin des années 1960, la plupart des assureurs d’ici n’avaient pas de succursales dans toutes les grandes villes du Canada, et les coûts d’une succursale sont élevés. Maintenant, grâce à la technologie, ces assureurs peuvent concentrer leurs services de souscription pour les particuliers dans une ou deux villes et desservir tout le pays. En revanche, on ne peut fonctionner de la sorte pour l’assurance des entreprises. C’est pourquoi je pense qu’à mesure que des assureurs vont fermer des succursales, ils vont conclure de plus en plus de contrats avec des AGP. Les souscripteurs généraux vont donc avoir de plus en plus besoin de personnel compétent.
Une journée dans la vie de… Cindy Yott, PAA
L’assurance joue un rôle dans presque tout ce que nous faisons dans notre vie personnelle et professionnelle
Dans presque tous les secteurs de notre industrie, il y a des possibilités de faire progresser sa carrière et d'apporter sa contribution. Selon le plus récent rapport d’analyses démographiques de l’Institut d’assurance du Canada, 97 % des professionnels de l’industrie estiment qu’ils font un apport à la réussite de leur employeur, et 94 % d’eux se disent fiers de travailler en assurance.
Nous nous sommes récemment entretenus avec une professionnelle de l’assurance, Cincy Yott, qui fait partie de l’équipe de ressources humaines assurant la formation en entreprise chez Crawford and Company (Canada). Elle nous raconte dans quelles circonstances elle a fait son entrée dans le domaine de l’assurance, nous explique comment sa carrière a évolué en 15 ans et vous donne ses conseils sur la façon d’entreprendre vous aussi une carrière en assurance.
Les premiers pas
Il arrive souvent que les professionnels de l’assurance commencent leur carrière dans un autre domaine. C’est ce qui s’est passé pour Cindy. Avant de trouver sa vocation en assurance, elle a travaillé en finance et en placements, mais ce n’était pas tout à fait pour elle.
« Des amis m’ont dit que j’aimerais travailler en assurance et que je devrais y tenter ma chance, nous dit-elle. Je suis contente de les avoir écoutés, car je n’ai jamais regretté mon choix. »
Son cheminement professionnel
Cindy a occupé plusieurs postes au cours des 15 dernières années; cela témoigne des possibilités de mobilité professionnelle offertes par l’industrie. Elle a débuté au poste d’agente d’assurance, puis est passée du côté de la souscription, d’abord en assurance des particuliers, puis en assurance des entreprises. Elle a ensuite travaillé en finances, puis se retrouve maintenant en ressources humaines.
Aujourd’hui, Cindy met à profit l’expertise acquise tout au long de sa carrière à son poste en formation interne au sein des RH. « Je suis responsable de la conception, de la prestation et du soutien pour les formations et les programmes de perfectionnement professionnels qu’offre Crawford à l’échelle du Canada », explique-t-elle.
Elle collabore avec les équipes internes et les entreprises clientes. « Ça me tient occupée et au cœur de l’action. Et je trouve qu’avoir l’occasion de rencontrer autant de gens est un des avantages de mon travail », ajoute-t-elle.
Mais ce n’est pas tout pour Cindy!
« Pour l’Institut d’assurance, je suis animatrice pour des cours du programme de Professionnel d’assurance agréé (PAA) et je fais la promotion de l’industrie en agissant comme ambassadrice pour Connexion carrières », explique-t-elle. Et elle ne s’arrête pas là! En collaboration avec la Lazaridis School of Business, l’école de gestion de l’université Wilfrid Laurier, elle offre des services de conseillère professionnelle aux membres d’une des associations étudiantes, soit la Laurier Insurance Risk Association (LIRA).
Pourquoi avoir choisi l’assurance?
Cindy est heureuse d’avoir suivi les conseils de ses amis : elle dit avoir trouvé sa place en assurance. « Je suis dans ce domaine depuis plus de 15 ans, et ce n’est pas par hasard, précise-t-elle. J’adore collaborer avec des gens issus de milieux divers et ayant des antécédents professionnels variés. Ceux qui disent que l’assurance, c’est ennuyeux ne connaissent vraiment pas notre industrie. »
Selon elle, son métier l’amène quotidiennement à donner le meilleur d’elle-même et continue de lui fournir des occasions de développement personnel et professionnel : « Travailler en assurance, c’est se demander ce qu’on peut faire pour les gens et sa collectivité. Nos métiers sont utiles et apportent de la valeur. Je me sens privilégiée de travailler dans ce domaine. J’aime tout de ma profession! »
Conseils et idées
Voici ce que Cindy nous a répondu quand nous lui avons demandé quels conseils elle donnerait à ceux qui veulent faire progresser leur carrière en assurance :
De son point de vue, il importe d’abord de soigner son réseau de contacts et de rester branché sur l’industrie, car cela peut apporter de belles surprises. « Les gens ont tous des parcours intéressants; cultivez votre ouverture d’esprit et entourez-vous de gens qui sauront vous "tirer vers le haut" », dit-elle.
Enfin, elle conseille d’apprendre… à ne jamais cesser d’apprendre, tout comme à s’engager activement dans l’industrie pour faire avancer les choses! Elle recommande aussi d’obtenir son titre de PAA (et même d’autres après!) et de participer régulièrement à des séminaires et d’autres activités de l’industrie : c’est selon elle un excellent moyen de nouer des relations avec des pairs et de tirer des enseignements de leurs expériences.
Le Service aux membres de l’Institut : à votre service!
Merci d’avoir appelé l’Institut d’assurance. Comment puis-je vous aider?
Si vous avez besoin de conseils ou d’aide, le Service aux membres de l’Institut est votre premier point de contact. L’équipe du Service, qui travaille au bureau national de l’Institut à Toronto, offre son soutien aux membres de l’Institut de partout au pays.
Comme vous pouvez vous y attendre, le Service aux membres peut notamment vous prêter main-forte pour le renouvellement de votre adhésion. De mai à août 2019, notre équipe de huit personnes (dont trois conseillers bilingues) a traité quelque 30 000 dossiers de renouvellement.
Le Service aux membres ne s’occupe évidemment pas que des adhésions. Notre équipe spécialisée peut vous conseiller et vous aider pour tous les services offerts par l’Institut. Notre but : offrir constamment à tous nos membres un service d’information de qualité et précis. Chacun des membres de l’équipe peut répondre aux demandes et traiter les paiements pour une foule de produits et d’activités de l’Institut dont les suivants :
- tous les programmes de formation de l’Institut (modes d’apprentissage, questions d’ordre général, renseignements sur les cours, etc.)
- matériel de cours
- renseignements sur le site Web et l’apprentissage en ligne
- examens – déplacements, horaires, reports, etc.
- inscription aux cours, aux séminaires et activités
- demandes de relevés de notes
- Société des PAA (association professionnelle représentant les diplômés des programmes de PAA et de FPAA)
Pour les membres ayant un permis émis en Ontario, le Service aux membres peut aussi répondre aux questions sur l’obtention de permis. (Pour les permis émis ailleurs qu’en Ontario, les questions doivent être adressées à votre institut ou section.)
« Est-ce que je peux vous aider pour autre chose? »
Les membres de l’équipe travaillent de concert pour répondre aux demandes et résoudre les problèmes des membres – dès le premier appel, dans la mesure du possible. Mais comme quiconque ayant déjà travaillé dans un centre d’appels peut en témoigner, on ne sait jamais à quoi s’attendre du prochain appel. Et parfois, nos conseillers doivent vraiment faire preuve d’ingéniosité pour aider un membre. Voici un exemple qui nous vient d’un de nos conseillers :
Je faisais le quart de fin de journée, et les autres membres de l'équipe étaient déjà partis. Je reçois alors un appel d’un membre qui me demande à quel endroit se tient une activité de réseautage de l’institut d’assurance de l’Ontario. J’ai dû faire des recherches en ligne sur les séminaires de réseautage, et quand le membre s’est finalement rappelé le nom du séminaire, je l’ai trouvé et j’ai vu qu’il se tenait chez Joey’s, un restaurant de Toronto situé près de l’angle de rues Yonge et Dundas.
J’ai trouvé le numéro du restaurant en ligne, et j’ai joint la responsable des réservations par téléphone. Elle m’a confirmé que le séminaire de réseautage se tenait bien dans ce restaurant. Je lui ai demandé son nom et je l’ai donné au membre, que j’avais mis en attente. J’ai ensuite dit au membre comment se rendre au restaurant à partir de l’angIe Yonge et Dundas, et je lui ai indiqué de s’adresser à la responsable pour savoir où se tenait le séminaire.
« Malheureusement, je ne suis pas en mesure de… »
Offrir un service à valeur ajoutée à nos membres est notre priorité, et nous nous efforçons de le faire chaque fois que nous le pouvons. Il y a toutefois des choses que le Service aux membres ne peut pas faire :
- Donner ou réinitialiser le mot de passe
– Pour des raisons de confidentialité, nos conseillers n’ont pas accès aux mots de passe des membres
- Donner des résultats d’examens
– L’Institut a pour politique de ne jamais divulguer ces résultats
- Traiter des abandons pour des cours en classe ou en ligne, des séminaires ou des activités
– Vous devez communiquer avec votre institut ou section pour les abandons
- Négocier les frais
– Comme nous sommes une association au service de ses membres, nous publions une grille de frais à l’intention de tous les membres, et ces frais ne sont pas négociables
- Effectuer l'inscription aux examens d’agent d’assurance « autres que vie » de l’Ontario (agent d’assurance IARD)
– Mais notre équipe distincte de l’institut d’assurance de l’Ontario peut vous aider : otlexam@insuranceinstitute.ca
- Vérifier votre certification
– Communiquez avec votre organisme de réglementation provincial à ce sujet (AMF, CSFO/ORSF, RIBO, etc.)
- Fournir de l’information sur les membres à un tiers sans leur consentement (par exemple, confirmer leurs titres professionnels ou leur scolarité)
Les visages du PAA
Crescendo s’est récemment entretenu avec Amanda Martin, PAA, directrice de la production de la division Assurance des petites entreprises chez Northbridge au sujet de sa « fierté d’être une PAA ». Le profil d’Amanda est le premier de notre campagne Les visages du PAA, qui sera diffusée sur les médias sociaux et qui vise à faire la promotion des raisons et des avantages d’obtenir le titre de PAA.
Êtes-vous #DeFiersPAA?
Si vous voulez faire l’objet d’un profil de notre campagne Les visages du PAA sur les médias sociaux ou que vous aimeriez proposer le nom d’un pair qui a le titre de PAA ou de FPAA, envoyez-nous votre topo à l’adresse social@insuranceinstitute.ca. Nous communiquerons avec vous par courriel pour obtenir des précisions et une photo de vous ou de la personne. Le profil sera publié sur les fils LinkedIn, Facebook et Twitter de l’Institut.
N’hésitez pas à vous impliquer dans cette campagne, qui a pour but d’inspirer nos collègues professionnels de l’industrie de l’assurance de dommages et de renseigner le public sur les quelque 18 000 PAA qui, déjà, mettent en pratique au quotidien leurs compétences, connaissances et normes éthiques élevées.
Le profil d’Amanda :
Crescendo : Pourquoi avez-vous choisi de suivre le PAA?
Amanda : À mes débuts en assurance, j’ai été admise au programme de formation de Northbridge. Ce programme comprend surtout des cours en classe et de la formation continue. Et pour m’aider dans ma formation, on m’a inscrite aux quatre premiers cours du PAA, pour que j’apprenne les notions essentielles et que je parte du bon pied.
Crescendo : En quoi le PAA vous a-t-il aidée au quotidien?
Amanda : Les cours du PAA m’ont permis d’acquérir les notions fondamentales, la base de l’assurance, si on veut. Cela m’a aidée dans les postes en souscription et en gestion que j’ai occupés : je connaissais les principaux risques en assurance ainsi que les garanties dont nos clients avaient besoin pour avoir une bonne protection.
Crescendo : L’obtention de votre titre de PAA vous a-t-elle ouvert des portes dans votre carrière? Si oui, lesquelles?
Amanda : Sans mon programme de PAA, je n’en serais pas où j’en suis aujourd’hui dans ma carrière. Le titre de PAA est respecté et reconnu, dans l’industrie de l’assurance. Les notions que l’on voit dans le PAA, on les applique au quotidien, et c’est gratifiant d’avoir un titre qui est vraiment utile. Et le PAA ne se résume pas aux cours que l’on suit : il permet de continuer d’apprendre et de se perfectionner sur le plan professionnel, par exemple grâce aux bulletins envoyés aux PAA et aux rapports de recherche, qui me permettent de rester au fait des tendances de l’industrie.
Crescendo : Quel message souhaitez-vous communiquer aux personnes évoluant dans notre industrie qui songent à entreprendre le programme de PAA?
Amanda : Je leur dirais que le titre de PAA est utile pour une foule d’emplois différents dans l’industrie de l’assurance. Les études qu’il faut faire pour obtenir ce titre permettent d’approfondir les connaissances en assurance, ce qui favorise la progression professionnelle.
Crescendo : Qu’est-ce que vous aimez de votre travail?
Amanda : Je suis fière de travailler dans une industrie qui se donne pour mission de protéger et d’informer les consommateurs. L’assurance tient une place essentielle dans l’économie, et je suis heureuse de faire partie d’une équipe qui aide les autres et qui met son expertise en assurance au service des clients. Et en assurance, on ne fait pas que travailler, on fait aussi du volontariat pour donner un coup de pouce aux collectivités. J’ai la chance de siéger à des comités de volontariat et de participer à plusieurs activités caritatives : ça me rend fière du travail que je fais.
Crescendo : Et qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?
Amanda : J’adore aller dehors! Pendant mes journées de congé, j’aime faire de la randonnée ou du vélo en famille. Et quand il fait trop froid, j’aime bien faire de la lecture.
Les réponses de nos membres sur l’exemple de dilemme éthique dans une petite localité
Nous aimons vous présenter des situations fictives pour susciter la discussion sur des situations ambiguës qui peuvent soulever des enjeux d’ordre éthique. Dans le dernier numéro de Crescendo, nous vous avons présenté un problème d’ordre éthique susceptible de survenir dans les petites localités. Nous avons reçu plusieurs réponses et vous remercions! Voici un échantillon de vos commentaires :
Vous voulez nous donner votre avis? Envoyez-nous un courriel à l’adresse ethics@insuranceinstitute.ca.
Surveillez le prochain numéro de Crescendo : nous y présenterons un nouveau scénario.
Un rappel du scénario présenté dans le numéro précédent :
Dans une petite ville, une courtière s’enorgueillit de sa capacité à établir et à maintenir de bonnes relations tant au sein de sa collectivité qu’avec ses associés du milieu de l’assurance. Elle siège à plusieurs conseils d’administration d’organismes de la communauté et s’implique activement auprès de son institut d’assurance régional. Ces relations lui permettent notamment d’offrir un excellent service à ses clients. Comme il existe peu d’entrepreneurs généraux dans la ville, il est difficile d’en trouver lorsqu’un sinistre survient. Par conséquent, la courtière a conclu une entente avec le directeur du service des sinistres de l’assureur avec lequel elle fait le plus souvent affaire. Selon cette entente, la courtière fait appel à un expert en sinistres en particulier qui, par la suite, embauche un entrepreneur, toujours le même, qui s’acquitte de tous les travaux de réparation et de reconstruction pour les clients de la courtière.
Il arrive parfois que l’entrepreneur commande des matériaux qu’il fait livrer au domicile de l’expert en sinistres ou à celui de la courtière, pour leur usage personnel. L’année dernière, à l’aide de ces matériaux, l’expert a fait repeindre sa maison et la courtière a fait construire une nouvelle terrasse. L’entrepreneur et la courtière ont aussi fait don d’une partie des matériaux au centre communautaire de la ville et se sont vu remercier de leur générosité dans le journal local.
Le directeur du service des sinistres est d’avis que cette façon de procéder est bonne pour les affaires, car s’il faisait venir des entrepreneurs d’autres régions de la province, les travaux de réparation et de remplacement coûteraient plus cher et exigeraient plus de temps. Aucun des supérieurs du directeur n’a émis de réticences sur cette façon de procéder, et le directeur jouit d’une très bonne réputation dans le milieu des affaires. Pour exprimer sa reconnaissance au directeur du service des sinistres et pour souligner leur excellente relation professionnelle, la courtière prête à ce dernier son chalet une semaine par année.
Vu le caractère unique de la situation et les résultats favorables que cette entente engendre pour la ville, la courtière et le directeur du service des sinistres n’ont jamais remis en question leurs actions. Dans ce scénario, la courtière, l’expert en sinistres et le directeur du service des sinistres agissent-ils d’une manière conforme à l’éthique? Comment la courtière peut-elle servir ses clients le mieux possible? Et quelle serait la meilleure façon, pour elle, de maintenir de bonnes relations de travail au sein de sa petite communauté?
Kerry Diehl, B.Comm, CIP, CAIB, DAPM
Courtier d’assurance
(ex-inspecteur en conformité réglementaire de l’Insurance Council of British Columbia)
L’organisme de réglementation voudrait assurément faire enquête, dans un tel cas. Bien qu’il n’y ait aucune indication que les matériaux supplémentaires soient facturés à l’assureur, du point de vue de l’organisme de réglementation, il n’y a pas de fumée sans feu.
Lire la suite [ + ]
Selon les principes qui régissent les conflits d’intérêts, la perception même d’agissement répréhensible doit être évitée. Une courtière, un expert en sinistres et un entrepreneur doivent toujours respecter le principe de pleine concurrence, et ce, même dans une petite localité. Il y a d’autres entrepreneurs de disponibles, et des contrats devraient être attribués à plusieurs entrepreneurs. Le fait que la courtière et l’expert en sinistres tirent un avantage personnel de leur relation professionnelle avec l’entrepreneur, c’est un conflit d’intérêts.
Malgré l’excellente réputation de l’entrepreneur, le manque de transparence du processus d’appel d’offres et d’attribution des contrats devrait constituer un signal d’alarme pour l’assureur. Et si une vérification du dossier de sinistres devait révéler que l’assureur a payé des matériaux qui ont en fait été livrés à la courtière ou à l’expert en sinistres, on serait à mon avis dans une situation qui justifierait la suspension de leur permis respectif.
lire moins [ - ]
Carlotta E. Bown, CIP, CRM
Vice-présidente adjointe et directrice de comptes
Aon
La courtière enfreint les règles d’éthique, et bien qu’elle n’intervienne pas directement dans l’attribution des contrats, elle se trouve à influer sur l’expertise et le règlement des sinistres en profitant de sa notoriété dans la localité pour favoriser un entrepreneur.
Lire la suite [ + ]
L’entente conclue avec le directeur des sinistres est contraire à l’éthique; la courtière ne devrait pas du tout intervenir dans le choix ni la recommandation d’un entrepreneur.
Quant aux matériaux reçus en cadeau de l’entrepreneur par la courtière et par l’expert en sinistres, c’est une pratique interdite, surtout pour des articles de cette valeur. Pour encore mieux servir ses clients, la courtière devrait plutôt faire un suivi auprès d’eux pour savoir s’ils sont satisfaits du règlement du sinistre et voir s’ils ont des questions ou des préoccupations au sujet de leurs garanties.
Et pour encore mieux servir sa localité, elle devrait continuer de siéger aux conseils d’administration dont elle fait partie, mais établir de meilleures relations avec les autres entrepreneurs et leur suggérer de communiquer avec le directeur du service des sinistres pour lui offrir la possibilité de présenter des soumissions. Cela permettrait au directeur du service des sinistres d’attribuer les contrats à l’entrepreneur le plus compétent. Il est d’ailleurs possible que les autres entrepreneurs de la localité soient déjà au courant de cette pratique de favoritisme et choisissent simplement de ne plus faire de soumissions pour les contrats.
Le directeur du service des sinistres enfreint lui aussi les règles d’éthique en acceptant de conclure une entente pour l’attribution des contrats à un seul entrepreneur. Comme il ne fait pas d’appels d’offres, il ne sait pas s’il obtient le meilleur rapport qualité-prix. Au strict minimum, il devrait toujours obtenir au moins deux soumissions pour les contrats et les attribuer à l’entrepreneur qui offre le meilleur rapport qualité-prix.
Pour ce qui est des matériaux qui sont donnés à la courtière et à l’expert en sinistres, il faudrait déterminer qui les paie. Je soupçonne qu’en fin de compte, c’est l’assureur qui paie ces matériaux excédentaires, et que cela se fait au détriment de ses clients. Cela en dit long sur le directeur du service des sinistres, et ses supérieurs seraient mieux avisés d’examiner plus soigneusement son travail que de le féliciter de son travail. D’ailleurs, leur comportement devrait aussi être remis en question, s’ils n’ont pas mis en place des pratiques d’attribution équitable des contrats et d’interdiction d’offrir ou d’accepter des cadeaux.
Je le répète : l’expert en sinistres ne devrait jamais accepter de cadeau provenant de la courtière, car cela est interdit pour des cadeaux d’une telle valeur.
lire moins [ - ]
Glenn Howe, FCIP, CRM
Si j’ai bien lu, et j’espère que tout le monde dans l’industrie se dit la même chose que moi : vous n’êtes pas sérieux, là? Un expert en sinistres qui accepte de la peinture d’un entrepreneur à titre personnel? C’est complètement contraire à l’éthique.
Larry Hay, B.Comm, CIP
Réclamation Marsh Adjustment
À mon avis, la courtière, l’expert en sinistres et le directeur du service des sinistres enfreignent les règles d’éthique. Et l’entrepreneur aussi, d’ailleurs!
Lire la suite [ + ]
Dans ce scénario, tout le monde semble estimer que la fin justifie les moyens. Je ne suis pas d’accord.
J’ai grandi dans une petite localité, et je sais combien les relations personnelles sont importantes dans ces communautés. Par contre, si quelqu’un dans la chaîne de service doit recevoir plus que ce qui lui est dû pour offrir le service qu’il est éthiquement tenu de fournir, on a affaire à un comportement répréhensible.
En amont, l’entrepreneur qui offre un travail de qualité à juste prix et dans les délais ne devrait pas avoir à offrir gratuitement des matériaux à quiconque pour obtenir un contrat. Il devrait être choisi uniquement sur la base de sa compétence.
Il en va de même de l’expert en sinistres : s’il fait un travail de qualité dans les délais pour l’assureur et les assurés, il devrait savoir que la qualité de sa prestation suffira à lui faire obtenir du travail des assureurs.
Quant aux courtiers indépendants qui travaillent dans des petites localités, ils ont clairement avantage à s’impliquer activement dans la collectivité : cela mousse leur notoriété et les aide à accroître leur clientèle.
La plupart des assureurs canadiens, voire tous, ont un code de déontologie qui interdit à leurs employés d’accepter des cadeaux pour favoriser un entrepreneur, comme dans ce scénario. Et ils sont en droit de s’attendre que les courtiers et fournisseurs avec qui ils font affaire respectent les mêmes règles. Et le directeur du service des sinistres aussi : je ne connais aucun code de déontologie comportant une disposition qui prévoie que l’on peut s’en écarter si « ça fait l’affaire de tout le monde ».
Dans toute petite localité, l’intégrité du processus de règlement des sinistres est cruciale. Dès même qu’il y a apparence d’acte irrégulier dans la chaîne de service, l’intégrité du processus est remise en cause. Pensez à l’assuré : s’il est courant des matériaux qui sont donnés en cadeau, comment peut-il ne pas s’imaginer que ces cadeaux vont influer d’une manière ou d’une autre sur les décisions qui seront prises?
La question qu’il faut se poser est la suivante : est-ce que la qualité et la rapidité du service reçu par les assurés seraient compromises si les personnes qui interviennent dans cette chaîne de service ne recevaient pas de « cadeaux »? J’espère vraiment que la réponse serait « non ».
Enfin, précisons que de telles situations peuvent tout aussi bien survenir dans de grandes villes, mais que dans une petite localité, il peut être plus tentant de trouver des raisons de les justifier.
lire moins [ - ]
Karen Gilpin, CIP, CRM
Directrice mondiale, Assurances
Shawcor
Je ne crois pas que ce soit un comportement éthique. La courtière et l’expert en sinistres ne devraient pas tirer un avantage du règlement des sinistres. Si l’entrepreneur avait des matériaux en trop à la fin de travaux et en faisait don à la localité, ce serait différent. Mais en l’occurrence, ça donne l’impression de pots-de-vin donnés pour que la courtière et l’expert en sinistres lui confient des travaux.
Len Bosch, CIP
Darlen Ventures
Ce scénario est clairement un cas d’agissements contraires à l’éthique de la part du courtier, de l’expert en sinistres, du directeur du service des sinistres et de l’entrepreneur. Le fait de commander des matériaux supplémentaires qui sont ensuite remis à la courtière et à l’expert en sinistres n’est ni plus ni moins qu'un acte frauduleux qui pourrait se traduire par des accusations au criminel.
Lire la suite [ + ]
Le don au centre communautaire n’annule pas les actes frauduleux; il ne sert qu’à donner bonne conscience à ces personnes. Il n’est pas rare qu’un courtier demande à faire affaire avec un expert en sinistres en particulier, mais cela tient habituellement à sa capacité à régler les sinistres de façon efficace et équitable, indépendamment de leur relation.
Une relation professionnelle saine ne débouche pas sur des pratiques contraires à l’éthique.
La difficulté de trouver des entrepreneurs locaux n’est pas un cas isolé, et il y a d’autres façons de pallier le problème. Par exemple, on peut autoriser des réparations jusqu’à concurrence d’un montant déterminé et exiger des devis détaillés pour toute somme excédentaire. Il y a aussi beaucoup d’entrepreneurs qui acceptent des mandats de supervision des travaux d’autres entrepreneurs.
L’argument selon lequel on ne peut pas faire appel à des entrepreneurs de l’extérieur pour des raisons de coûts est douteux. Comme l’entrepreneur achète des matériaux supplémentaires qu’il donne en cadeau, il est raisonnable de penser que le processus entraîne déjà des coûts en trop. De ce point de vue, la décision du directeur du service des sinistres n’est pas logique.
Le fait de prêter le chalet dans une relation d’amitié n’a rien de contraire à l’éthique en soi, mais dans les circonstances, elle l’est et ne fait qu’aggraver la situation. Il est normal que des relations d’amitié se développent entre professionnels de l’assurance qui ont des intérêts et des modes de vie communs. Ils ne doivent toutefois jamais perdre de vue les balises d’un comportement éthique – ce qu’ont fait, malheureusement, les personnes décrites dans ce scénario.
lire moins [ - ]
Dominic Roy, FPAA
Analyste en assurances de dommages
Le Bureau d’assurance du Canada
Le texte qui suit n’engage que son auteur.
Tout d’abord, l’entente conclue entre la courtière et l’entrepreneur s’apparente à de la collusion, même si tous les intervenants sont de bonne foi et qu’ils le font sans idée malicieuse. Pour faire preuve de plus de transparence et éviter cette apparence de collusion, des appels d’offres devraient quand même être publiés lorsqu’un entrepreneur est recherché. L’article mentionne qu’il existe « peu » d’entrepreneurs et non pas qu’il en existe qu’un seul. Cela pourrait même à la limite créer de l’emploi et stimuler l’économie régionale. Si c’est tout de même toujours le même entrepreneur qui est sélectionné, au moins le processus aura été clair, ouvert à tous et public.
Lire la suite [ + ]
Ensuite, que l’entrepreneur offre des matériaux à la courtière ou l’expert en sinistre s’apparente ici à des pots-de-vin. Même si, encore une fois, aucune intention malicieuse n’est à la source de ces présents, toutes les parties en cause pourraient se trouver dans une situation très fâcheuse si, par exemple, un assuré ayant reçu une indemnité et les services de l’entrepreneur en question était très insatisfait des travaux et poursuivait en justice l’entrepreneur. Ces histoires de pots-de-vin, même en apparence, pourraient être très embarrassantes pour tous.
En termes d’éthique, je me questionne toujours personnellement à savoir si une histoire me concernant faisait la une des journaux. Est-ce que je serais confortable avec cette publication ? Même s’il ne s’agit que d’apparence, est-ce que ma réputation risquerait d’être entachée ? Si la réponse est oui, il y a clairement un manque d’éthique, et je crois que c’est le cas dans la situation qui nous a été exposée.
lire moins [ - ]
Heather Cornelis, FCIP, CRM
Courtière d’assurance
HMS Insurance & Financial Services Inc.
À première vue, on pourrait penser qu’à force de travail et grâce à ses grandes qualités interpersonnelles, la courtière a créé une relation de travail harmonieuse qui profite à tous. Les cadeaux ne seraient que la manifestation de la belle coordination des relations entre ces professionnels.
Lire la suite [ + ]
Mais si on analyse bien la situation et que l’on est honnête, une question se pose : en fin de compte, qui paie pour les présents que reçoivent la courtière et l’expert en sinistres? L’assureur? La population? Ces professionnels ne pourraient-ils pas simplement être fiers du réseau qu’ils ont établi et éliminer les cadeaux? La qualité de la relation d’affaires, la bonne réputation des intervenants et le bon déroulement du règlement des sinistres devraient suffire. Et que l’assureur accepte de payer le prix demandé par l’entrepreneur local peut sembler justifié : les clients étant de la localité, on pourrait trouver raisonnable d’injecter de l’argent dans l’économie locale en faisant affaire avec cet entrepreneur. Par contre, l’assureur ne devrait-il pas permettre à tous les entrepreneurs de l’endroit de présenter une soumission?
L’entrepreneur et la courtière ne devraient pas se faire remercier de leur générosité pour les articles qu’ils donnent, puisque c’est l’assureur qui les paie. À la limite, c’est l’assureur qui devrait recevoir des remerciements! Mais au final, ceux qui paient vraiment ces dons ne sont-ils pas les clients? Les dons devraient se faire autrement, pas de cette façon détournée : l’assureur devrait simplement les faire directement à la collectivité. Le mérite des dons ne reviendrait pas aux mauvaises personnes.
La courtière ne devrait pas offrir de cadeau au directeur du service des sinistres pour conclure une entente. La décision de ce dernier d’accepter ou non cette entente ne devrait reposer en rien sur la possibilité de profiter d’un avantage – que cet avantage soit consenti avant ou après la conclusion de l’entente n’importe pas. La courtière ne devrait pas lui prêter son chalet, et il ne devrait pas accepter qu’elle le lui prête gratuitement.
Cette relation d’affaires pourrait être plus acceptable si elle demeurait justement strictement professionnelle et ne comportait pas de faveurs personnelles. Elle devrait être plus transparente, et personne ne devrait accepter de cadeaux. On pourrait arriver à des résultats aussi positifs sans que les personnes mêlées au processus reçoivent des cadeaux. Mais dans la situation décrite, les résultats positifs sont plus que contrecarrés par le manque d’honnêteté et l’éthique douteuse des intervenants.
Si je racontais une telle histoire à mes amis, elles pourraient les amener à penser que le monde de l’assurance est encore plus nébuleux et malhonnête qu’ils le croyaient. Il faut éviter d’ajouter à la confusion et de jeter de l’huile sur le feu de l’opinion négative que le public a déjà de l’assurance. Une personne comme la courtière est dans une position d’influer positivement sur la perception que le public a de notre industrie.
lire moins [ - ]
Edna Wong, FCIP, CAIB, CRM
Vice-présidente, Services aux particuliers
Marsh
La décision de confier tous les dossiers à un seul expert en sinistres peut être considérée comme une pratique commerciale déloyale. S’il y a de bonnes raisons de prendre cette décision, par exemple pour réduire les coûts qu’il faudrait engager pour retenir les services d’un entrepreneur d’une autre région, l’assureur et l’expert en sinistres devraient faire un appel d’offres. Toute relation avec des fournisseurs externes doit être gérée avec soin et approuvée par les dirigeants.
Lire la suite [ + ]
Comme la courtière siège à plusieurs conseils d’administration, elle doit veiller à assurer la confidentialité de l’information dans chaque cas tout comme à ne pas l’utiliser pour en tirer un avantage personnel.
Pour éviter les pratiques commerciales déloyales et s’assurer que les services et les coûts sont justifiés, l’expert en sinistres doit obtenir des soumissions de plusieurs entrepreneurs. La priorité doit être la qualité des produits et services offerts, non pas les relations personnelles.
Les matériaux que l’entrepreneur donne à titre personnel à l’expert en sinistres et à la courtière s’assimilent à des pots-de-vin. La courtière et l’expert en sinistres devraient faire très attention de ne jamais accepter des avantages, quels qu’ils soient, d’un fournisseur externe si ces avantages ont pour effet d’influencer – ou de donner l’impression d’influencer – leur travail et leurs décisions.
Un petit présent peut être un geste apprécié, mais dans ce scénario, les matériaux donnés par l’entrepreneur sont tellement en quantité excédentaire que la courtière et l’expert en sinistres peuvent même se permettre d’en redonner une partie au centre communautaire.
Les supérieurs du directeur du service des sinistres ne semblent pas avoir suivi des normes d’éthique professionnelle très rigoureuses. Ils devraient être en mesure d’assurer une surveillance permettant de déceler tout geste inapproprié, tout particulièrement en ce qui a trait aux pots-de-vin et à la fraude.
Enfin, le fait que la courtière permette au directeur du service des sinistres d’utiliser gratuitement son chalet contrevient probablement aux règles anticorruption que doit respecter ce dernier. Il doit obtenir l’approbation de la direction de l’assureur avant d’accepter ce « cadeau ».
lire moins [ - ]

Le saviez-vous?
Vous aimez les musées? Les objets d’art appartiennent souvent à des tiers et peuvent devoir être couverts par des garanties multiples! Ils doivent tous être couverts contre les dommages ainsi que le vol pendant le transport et pendant leur exposition, et certains doivent l’être contre d’autres risques (inondations, incendies, etc.). Selon l’objet dont il est question, le montant de garantie peut atteindre les 400 millions de dollars!
Le babillard
À l’occasion de sa 66e assemblée générale annuelle, l’Institut d’assurance du Canada a élu son Conseil des gouverneurs ainsi que ses dirigeants pour 2019-2020 :
Président du Conseil : *Patrick Van Bakel, BA, CIP (Crawford & Company (Canada) Inc.)
Président suppléant du Conseil : *Martin Thompson, ACII (RSA du Canada)
Vice-présidente du Conseil représentant l’ensemble des membres : *Heather Masterson, BA, BEd, FCIP (Travelers Canada)
Président du Conseil sortant : *S.J. (Jeff) Goy, BComm(Hons), ACAS, CIP (Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa)
Vice-présidents régionaux :
*François Jean, CIP, CRM (HUB International Québec Limitée) (Québec)
*Ken De Decker, CIP, CRM (Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa) (provinces de l’Ouest)
*Heidi Sevcik, FCIP (Gore Mutual Insurance Company) (Ontario)
*Robert Byrne, BComm, CIP, CD (Terre-Neuve-et-Labrador) (provinces de l’Atlantique)
Les personnes qui présideront les comités permanents pour 2019-2020 sont les suivantes :
Comité de direction : *Martin Thompson, ACII (RSA du Canada)
Division de l’enseignement : *Anna McCrindell, BA, FCIP (Travelers Canada)
Division des professionnels : *Mike Kosturik, BA, FCIP (Intact Assurance)
* = membre du comité de direction
Le reste du Conseil des gouverneurs est composé de représentants des instituts ou sections :
Terre-Neuve-et-Labrador :
Norine Taylor, CIP, CAIB (Wedgwood Insurance Limited)
Denise Roche, CAIB, CIP, CRM (Anthony Insuranc Inc.)
Île-du-Prince-Édouard :
Jennifer Pilkington, CIP (PEI Mutual Insurance Company)
Nouvelle-Écosse :
Jane Richardson, FCIP (Aon Risk Solutions)
Matt Robblee, CAIB, CIP (Caldwell Roach Agencies)
Nouveau-Brunswick :
Denise Babin, CIP (Assist Plus Claims Services)
Richard Ravn, FCIP, CRM (Asurion)
Québec :
Suzie Godmer, PAA (Gouin, Perrault, Cloutier et Associés)
Lisa Desgagné, PAA (Northbridge Assurance)
Ontario :
Joe Colby, CIP (Echelon Insurance)
Surender Sekhon, FCAS, FCIA (Desjardins Assurances)
Dominique Walker, HBComm, FCIP (Cambrian Special Risks Insurance Services)
Jennifer Virley, MBA, FCIP, PMP (Crawford & Company (Canada))
Victor Hanson, BA, RVP, RRP, CVP, CRM, ACS, CIP (Crawford & Company (Canada))
Jason Foroglou, MBA, FCIP, CRM (Ivantage Insurance Brokers)
Susan Farrell, BA, FCIP, CRM, CAIB (Risk Balance Inc.)
Debbie Van Eyk, CIP (Lambton Mutual Insurance Company)
Manitoba :
Joanne Hampson, FCIP
Jennifer Tougas, FCIP (Intact Insurance Company)
Saskatchewan :
Val Penner, BAC, FCIP (Saskatchewan Mutual Insurance)
Lee Marshall, CIP, CPA, CA (SGI Canada)
Sud de l’Alberta :
Randy Fulton, CIP, CLA (Longdown EIC)
Christa Cole, CIP (The Co-operators)
Nord de l’Alberta :
Ryan Yarmuch, FCIP (Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa)
Morgan Boyle, CIP (SGI Canada)
Colombie-Britannique :
Kerry McLaughlin, CIP, CRM, ACS (Hub International)
Kelly Krakonchuk, CIP (RSA du Canada)
Melissa Stedman, FCIP, CRM (Christie Phoenix)
Au tableau d’honneur
Le titre de PAA est prestigieux en soi. Mais un titre de PAA avec distinction l’est encore plus. C’est un titre octroyé à ceux qui réussissent huit des cours du programme avec distinction. Les personnes ci-dessous, à qui a été octroyé le titre de PAA avec distinction, ont reçu leurs diplômes à l’occasion de galas qui se sont tenus cet automne :
Ahmed El Ashmony, Desjardins Assurances (sud de l’Alberta)
Savannah Burley, Intact Assurance (Colombie-Britannique)
Brent Elliot, Intact Assurance (Colombie-Britannique)
Tripti Gosal, Insurance Corporation of BC (Colombie-Britannique)
Morgen Grove, Co-operators (sud de l’Alberta)
Morris Ho, Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa (Colombie-Britannique)
Robyn Hall, Intact Assurance (Nouvelle-Écosse)
Jennifer Huebl, Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa (nord de l’Alberta)
Gloria Irkal, Insurance Corporation of BC (Colombie-Britannique)
Stacey Johnson, Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa (Manitoba)
Warren Lalonde, Intact Assurance (Ontario – Ottawa)
Jennie Leslie, Belairdirect (Ontario – Ottawa)
Bichtar Mahal, Williams & Partners Forensic Accountants Inc. (Colombie-Britannique)
Alexandros Papakonstantinou, SGI Canada (Saskatchewan)
Chanh Nhut Pham, Tokio Marine & Nichido Fire Insurance Company Ltd. (Colombie-Britannique)
H. Henning Rieske (Colombie-Britannique)
Blake Shiaro, Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa (Manitoba)
Katherine So, Intact Assurance (Colombie-Britannique)
Kennedy Hunter Wilde, Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa (nord de l’Alberta)
Leah Wright, Allstate du Canada, Compagnie d’assurance (sud de l’Alberta)
Toutes nos félicitations à ces diplômés exceptionnels!
Cérémonies de remise des diplômes
La période des déjeuners et dîners de remise des diplômes va bon train. Nos diplômés ont consacré beaucoup de temps et d’énergie à l’obtention de leur titre professionnel. Ils méritent que nous leur rendions pleinement hommage. Notez à votre agenda cette occasion de participer à un événement bien spécial. Appuyons les diplômés de notre région!
Est du Québec
Le samedi 11 janvier 2020, au Fairmont Le Château Frontenac, à Québec
Ouest du Québec
Le jeudi 19 mars 2020, à l’hôtel Le Centre Sheraton Montréal
Ontario
Grand Toronto
Le jeudi 23 janvier 2020, au Metro Toronto Convention Centre
Section de Kawartha/Durham : Le vendredi 7 février 2020, au centre Deer Creek Golf & Banquet, à Ajax
Section de Hamilton/Niagara : Le mercredi 26 février 2020, au centre de congrès Michelangelo Events and Conference Centre, à Hamilton
Section de Conestoga : Le jeudi 27 février 2020, au centre Bingemans, à Kitchener
Félicitations à tous, y compris à ceux qui ont déjà reçu leur diplôme!
Pour avoir ses notes, il faut payer ses frais!
Beaucoup d’étudiants ignorent que pour obtenir leurs notes finales, ils doivent au préalable payer les frais d’adhésion à leur institut ou section. Les étudiants qui n’ont pas encore renouvelé leur adhésion et qui essaient d’aller sur notre site constateront qu’ils ne peuvent pas accéder à leurs notes finales ni à leur dossier.
Vous ne savez pas vraiment si vos frais d’adhésion sont réglés? Allez sur notre site, à l’adresse www.institutdassurance.ca, cliquez sur Connexion, puis suivez les instructions. Une fois la connexion établie, cliquez sur l’onglet Profil, puis sur le lien Mon statut de membre dans le bandeau de gauche. Si vos frais d’adhésion sont payés, la date d’expiration indiquée devrait être le 31 mai 2020 ou une date ultérieure. Sinon, cliquez sur Renouvellement de l’adhésion pour régler vos frais pour l’année en cours. Pour connaître vos notes, cliquez sur Formation, puis sur Mes cours. Évitez les déceptions : renouvelez votre adhésion tous les ans.
Joyeux temps des… examens!
Depuis le printemps 2017, les examens de tous les cours du programme de PAA et du programme d’introduction aux assurances I.A.R.D. sont informatisés.
Des examens informatisés auront lieu dans des centres surveillés à diverses dates durant la période allant du 2 au 20 décembre. Lorsque la période d’inscription sera terminée, le calendrier des dates d’examens sera accessible en ligne.
Les examens durent trois heures, pour les cours du PAA, et deux heures, pour les cours du programme d’introduction aux assurances I.A.R.D. Bonne chance!
Nouvelles de la Société des PAA
Prix nationaux du leadership de la Société des PAA
Les lauréats 2019 des prix nationaux du leadership de la Société des PAA ont été reconnus par leurs pairs pour leur contribution et leur influence au sein de l’industrie de l’assurance de dommages. Félicitations aux leaders actuels Paul A. Croft, CIP, et Monica Woldring, CIP, ainsi qu’au leader en devenir Ernest Mashingaidze, CIP.
« Paul s’empresse toujours de reconnaître les réalisations des gens, ce qui suscite le respect et l’admiration de ses pairs, indique l’auteur de sa candidature. L’industrie le passionne et il est fier de ses équipes. Il relève tous les défis de front et avec intégrité, et il inspire son entourage. » Apprenez-en plus sur Paul ici
« Seule une leader extraordinaire, une personne qui a vraiment à cœur d’améliorer la qualité de vie et la carrière des gens par l’entremise de l’action dans la collectivité, de l’enseignement et du professionnalisme peut réaliser ce que Monica a fait pendant ces décennies où elle s’est consacrée à notre industrie », explique l’auteur de sa candidature. Apprenez-en plus sur Monica ici
Dans son travail de première ligne consistant à aider les assurés à se remettre des sinistres qu’ils ont subis, M. Mashingaidze maintient une attitude positive, joyeuse et optimiste. « Tous ceux qui le connaissent partagent cet avis, affirme l’auteur de sa candidature. Le connaître, c’est le respecter. » Apprenez-en plus sur Ernest ici
Chaque année, les lauréats des prix nationaux du leadership sont mis à l’honneur à l’occasion de cérémonies de remise des diplômes d’instituts d’assurance d’un peu partout au pays. On a souligné le prix de Paul lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’institut d’assurance de la Nouvelle-Écosse, à Halifax, le 6 novembre dernier. Dans le cas de Monica, c’est lors de la cérémonie de remise de diplômes de l’institut d’assurance de la Colombie-Britannique qui a eu lieu le 20 novembre à Vancouver qu’on lui a rendu hommage. Quant à Ernest, on lui rendra hommage à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes de la section du Grand Toronto qui aura lieu le jeudi 23 janvier.
Pour en savoir davantage sur ces prix ou pour recommander une candidature pour les prix de 2020, allez à l’adresse institutdassurance.ca/pnl.
À ne pas rater : étude sur les cyberrisques 2019
Les risques de cyberattaques malveillantes ne cessent de croître en gravité et en complexité, dans un contexte où nous sommes de plus en plus interconnectés, notamment par le biais de l’Internet des objets, des services infonuagiques et du réseau 5G, qui sera bientôt déployé. La nature des attaques évolue sans cesse, et leur nombre est en hausse. Ces attaques représentent une menace non seulement pour la société en général, mais également pour les activités de l’industrie de l’assurance au Canada.
Cet automne, avec le concours de la Société des PAA, l’Institut d’assurance a publié un nouveau rapport intitulé Les cyberrisques 2019 : conséquences pour l’industrie de l’assurance au Canada. Cette étude présente une analyse des risques dans le marché actuel ainsi que trois grandes conclusions :
- « La situation est grave. Il faut se protéger! » – L’industrie de l’assurance est susceptible d’être la cible d’attaques.
- « Nous avons les produits qu’il faut! » – Le marché de la cyberassurance est jeune et présente une multitude d’occasions d’affaires.
- « Nous devons pouvoir prendre part aux discussions sur les politiques. » – L’industrie paie actuellement environ 1 % du total des pertes subies, et les décideurs ignorent encore le rôle que l’assurance pourrait jouer.
L’étude est disponible à cette adresse : www.institutdassurance.ca/cyber.