Crescendo - Printemps 2021
Martin Thompson - C’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît les étudiants résolus
Un an après le début de la pandémie, Martin Thompson, président du Conseil des gouverneurs de l’Institut d’assurance du Canada et président et chef de la direction de RSA du Canada, nous fait part de ses réflexions sur certains des effets positifs de la COVID-19 sur l’industrie de l'assurance et sur l'importance de poursuivre ses études en ces temps difficiles.
« Toute l’industrie a été appelée à repenser son mode de fonctionnement, tant du point de vue des emplacements physiques que de celui des relations avec la clientèle », déclare M. Thomson. « On note une volonté soutenue au sein de l’industrie pour faire évoluer les choses plus rapidement afin de mieux répondre aux besoins des clients. » Il ajoute que l’industrie a été contrainte de modifier plusieurs de ces processus traditionnels, depuis l’utilisation des documents papier jusqu’à l’importance accordée aux visites en personne aux bureaux des courtiers. « Nous avons dû nous adapter aux nouvelles technologies et apprendre à travailler à distance. Nous avons tous été obligés d’acquérir de nouvelles compétences afin d’être en mesure de fonctionner en ces temps différents. Notre industrie a également su démontrer que lorsque les circonstances l’exigent, elle peut faire preuve d’une grande agilité. Alors, la question qui se pose est la suivante : comment pouvons-nous mettre à profit cette agilité pour continuer à progresser en tant qu’industrie? »
M. Thompson indique qu’heureusement, son employeur, RSA du Canada, avait mis en œuvre une formule de travail souple au cours des deux ou trois dernières années précédant la pandémie. « Nous avons pu étendre le modèle opérationnel que nous avions déjà commencé à utiliser à l’ensemble de nos activités. Nous constatons aussi que plus cette pandémie s’étire dans le temps, plus la fatigue affecte les gens et entraîne des défis sur le plan de la santé mentale. Nous offrons donc de la formation sur les techniques de résilience à nos dirigeants et nous encourageons nos employés et employées à trouver des façons de se réunir virtuellement en petits groupes. Nous considérons qu’il est important d’aider les membres de notre personnel à acquérir de nouvelles connaissances et compétences, même s’ils ne peuvent pas le faire de la même façon qu’auparavant. »
En ce qui a trait aux possibilités offertes aux professionnels et professionnelles d’assurance en cette période incertaine, Martin Thomson estime que l’industrie de l’assurance est avant tout axée sur les gens et qu’elle continue d’offrir une foule de possibilités. « La pandémie ne change rien à nos activités usuelles, à savoir prendre soin de nos clients, offrir des services aux courtiers, régler des sinistres et tarifer des risques. La situation actuelle exige toutefois que nous soyons beaucoup plus disciplinés dans l’exécution de ces tâches. En outre, nous devons continuer de composer avec la réalité démographique de l’industrie, qui reste inchangée. Le nombre de personnes qui quittent l’industrie de l’assurance est beaucoup plus élevé que le nombre de personnes qui commencent à y faire carrière. Il en résulte une foule de possibilités, particulièrement dans les nouveaux champs de spécialisation comme les technologies numériques, qui sont particulièrement prisées des consommateurs. »
« Bien que nous ne puissions pas contrôler tous les défis et l’incertitude générés par la Covid-19 », poursuit M. Thompson, « ce que nous sommes toutefois en mesure de beaucoup mieux gérer, c’est notre temps. Nous pouvons contrôler la façon dont nous l’utilisons. Bien sûr, nous pouvons rester assis à ne rien faire en nous inquiétant de ce qui va arriver dans le monde, mais comme je l’ai mentionné dans mon message précédent, la chose essentielle dont nous avons besoin pour réussir en assurance, ce sont des bases solides. Or, les fondements de notre industrie et de nos activités restent les mêmes, peu importe que l’on mette aujourd’hui l’accent sur de nouvelles technologies, le télétravail ou de nouvelles façons de faire pour prendre soin de nos clients, concevoir nos produits ou régler les sinistres. Il n’y a jamais eu un meilleur temps pour bonifier nos compétences et nos connaissances. »
« Une personne qui consacre du temps à établir des objectifs de formation et qui entreprend des démarches en ce sens », ajoute-t-il, « peut en tirer un sentiment d’accomplissement et avoir réellement plus de facilité à composer avec la situation incertaine que nous vivons actuellement ».
L’un des devoirs que Martin Thomson avait le plus hâte de remplir à titre de président du Conseil des gouverneurs de l’Institut d’assurance du Canada était de rencontrer et de féliciter les diplômés et diplômées lors des cérémonies de remise de diplômes organisées dans différentes régions du pays. Toutes les cérémonies ayant été annulées, M. Thompson affirme qu’il a été néanmoins très honoré de participer virtuellement aux remises de diplômes qui ont eu lieu en février et au début de mars. « Bien entendu, une cérémonie virtuelle ne produit pas le même effet de monter sur une scène pour recevoir son diplôme. Cependant, c’est encore plus important en cette période incertaine de prendre le temps de reconnaître la réussite de nos étudiants et étudiantes. Quand vous investissez temps et efforts dans vos études, c’est gratifiant non seulement pour vous, mais aussi pour les membres de votre famille et vos amis de souligner tout le travail que vous avez accompli en tant que professionnel ou professionnelle d’assurance. C’est une source de fierté pour tout le monde. »
Le message que Martin Thompson souhaite communiquer aux diplômés et diplômées de l’IAC en 2020 est le suivant : « Si vous réussissez vos examens, mais que vous interrompez vos études, vous avez perdu votre temps. Obtenir un titre professionnel est une étape importante dans notre industrie, et j’en sais quelque chose puisque j’évolue dans le domaine de l’assurance depuis 23 ans. Toutefois, ce n’est que la première étape. En assurance, ou peut apprendre quelque chose de nouveau tous les jours. Nombreux sont ceux qui décident de ne pas se rendre au bout de leur programme d’études, mais je crois que persévérer pour obtenir votre titre est une preuve tangible d’engagement envers votre profession et votre carrière. Cela indique, selon moi, que vous possédez un haut degré de motivation et de détermination, qui sont des qualités très importantes. Les personnes qui possèdent ces qualités sont les futurs leaders de l’industrie de l’assurance. Que ce soit pour faire progresser votre carrière, pour obtenir une meilleure rémunération ou pour jouer un rôle plus important au sein de l’industrie, vous devrez acquérir des connaissances et vous perfectionner tout au long de votre vie pour devenir un professionnel ou une professionnelle d’assurance accompli(e). »
Quelle est la prochaine étape? S’assurer d’une carrière enrichissante grâce à la formation
Les étudiants et étudiantes ainsi que les professionnels et professionnelles d’assurance demandent souvent des conseils à l’équipe de Connexion carrières en ce qui a trait aux cours à suivre, au moment opportun pour démarrer un certificat ou un programme menant à l’obtention d’un titre ou, encore, sur la façon dont le perfectionnement en assurance peut les aider à atteindre leurs objectifs de carrière.
Les réponses que nous leur fournissons commencent 99,9% du temps avec les mots : « Cela dépend de... »
« C’est vous qui êtes aux commandes et qui décidez de la direction que prendra votre cheminement professionnel en assurance », affirme Trevor Buttrum, le directeur de Connexion carrières. « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de procéder. Votre cheminement est unique, tout comme vous l’êtes. »
L’équipe de Trevor vous suggère de répondre aux questions suivantes pour vous aider à prendre une décision au sujet du cours ou du programme qui convient le mieux à votre situation :
Y a-t-il une lacune dans mes connaissances ou mes compétences que je dois combler afin d’entreprendre la prochaine étape de ma carrière?
Bien que l’acquisition de nouvelles connaissances ne soit pas une solution magique pour progresser dans votre carrière, il faut reconnaître que le savoir est une composante essentielle de l’évolution des compétences. Entreprendre une formation est également un bon moyen de démontrer votre intérêt pour un sujet particulier ou votre engagement à perfectionner vos compétences professionnelles en assurance.
Se poser cette question constitue habituellement un bon point de départ, car il est tout à fait logique de suivre des cours qui vous permettent de renforcer ou d’augmenter les connaissances que vous jugez essentielles pour exceller dans votre carrière, qu’il s’agisse d’un cours pour parfaire votre compréhension des fondements de l’assurance ou pour donner une impulsion à votre carrière.
Qu’est-ce qui me motive dans ma carrière en ce moment?
Lorsqu’il est question de votre formation en assurance, le fait d’harmoniser vos apprentissages avec vos motivations professionnelles peut vous aider à soutenir votre intérêt envers vos études.
Si vous avez l’intention, par exemple, de devenir un chef d’équipe ou un gestionnaire, le programme de PAAA pourrait vous convenir parce qu’il comprend des cours portant sur la pensée critique et l’acquisition d’un bon sens des affaires. Ces cours favoriseront le développement de vos compétences en leadership.
Est-ce que vous côtoyez un plus grand nombre de professionnels ou professionnelles du domaine des sinistres dans le cadre de votre travail? En suivant des cours pour améliorer votre compréhension du processus de gestion des sinistres ou pour en apprendre davantage sur des sujets d’actualité comme la fraude à l’assurance, vous pourrez établir plus facilement de bonnes relations de travail avec le personnel du service des sinistres.
Si vous souhaitez agrandir ou rénover votre maison ou épargner pour l’éducation de vos enfants, c’est peut-être votre rémunération qui vous motive professionnellement. Plusieurs employeurs du domaine de l’assurance offrent des primes et des récompenses financières aux personnes qui obtiennent un titre professionnel comme celui de Professionnel d’assurance agréé (PAA).
Quel rôle me convient le mieux : spécialiste ou généraliste?
C’est vraiment une question de préférence et, ultimement, la réponse à cette question dépend de vos objectifs professionnels. Souhaitez-vous vous concentrer dans un créneau particulier afin d’intervenir à titre de spécialiste technique ou de leader d’opinion? Ou souhaitez-vous être un ou une généraliste qui met à profit sa base de connaissances élargie pour intervenir dans une variété de situations? La première option n’est pas nécessairement meilleure que la seconde. Il s’agit vraiment d’un choix personnel.
La bonne nouvelle est que l’offre de cours et de programmes de l’Institut vous permet de maintenir un équilibre entre ces deux options si vous n’avez pas encore arrêté votre choix.
Autre bonne nouvelle : votre choix de carrière n’est pas coulé dans le béton et tout reste possible. L’Institut prévoit plusieurs mécanismes pour vous aider à acquérir une expertise d’assurance supplémentaire si jamais vous décidez de modifier un peu ou du tout au tout le cheminement de votre carrière.
Est-il avantageux pour moi d’en savoir plus sur les tendances de l’heure au sein de l’industrie?
Le changement fait partie des constantes de l’industrie de l’assurance. Les produits continuent de se transformer et d’évoluer pour répondre aux besoins des clients. La nécessité de maintenir à jour vos compétences, d’approfondir votre expertise pour œuvrer dans un nouveau domaine ou, simplement, de mieux comprendre l’incidence d’une tendance sur votre domaine d’activité sont autant de raisons pertinentes pour suivre un cours ou entreprendre un programme d’études.
Votre perfectionnement continu indique aussi aux autres personnes que vous comprenez que dans une industrie dynamique comme l’assurance, on n'a jamais fini d’apprendre!
Qu’est qui me passionne?
Avoir la possibilité d’étudier un sujet qui vous intéresse vivement constitue habituellement une combinaison gagnante.
Bien entendu, à certains moments, vous devrez concentrer votre apprentissage sur des notions de base (c’est-à-dire que vous devrez apprendre des notions qui ne vous intéressent pas vraiment afin d'être capable d'apprendre efficacement celles qui vous passionnent). Cela étant dit, à mesure que vous progresserez dans votre apprentissage et votre carrière, vous vous éloignerez des notions essentielles pour aborder des thèmes qui retiendront davantage votre intérêt.
Il est raisonnable de fonder votre décision d’étudier sur des motifs comme l’atteinte d’un objectif ou l’acquisition de connaissances sur un sujet qui vous passionne. Ces raisons peuvent aussi servir de catalyseur pour orienter la prochaine étape de votre cheminement professionnel.
Voilà donc un survol de quelques facteurs qui peuvent vous aider à prendre une décision au sujet du prochain cours ou programme que vous devriez entreprendre. Si vous souhaitez en discuter davantage, communiquez avec votre institut d’assurance régional ou avec l’équipe de notre Service aux membres. À bientôt!
Six conseils pour améliorer votre profil sur LinkedIn
LinkedIn a officiellement été lancé le 5 mai 2003. La plateforme fêtera ses 18 ans plus tard cette année. Il semble donc pertinent de réfléchir à la façon dont nous avons utilisé ce réseau au fil des ans pour maintenir des relations avec nos membres et nos collègues de l’industrie de l’assurance de dommages. Le nombre d’abonnés de l’Institut d’assurance, qui atteint maintenant plus de 25 000 personnes, ne cesse d’augmenter. Nous avons été en mesure de générer cette croissance en grande partie grâce à la maturité de la plateforme et aux améliorations qui y ont été apportées. De plus en plus de personnes ont ajouté LinkedIn à la liste des médias sociaux qu’elles consultent tous les jours. En outre, il est aujourd’hui normal pour les entreprises de publier un contenu de qualité et attrayant pour rejoindre leur clientèle cible sur cette plateforme. LinkedIn est un outil incontournable, que ce soit pour publier votre profil professionnel numérique et votre biographie, pour vous présenter à vos collègues et vos futurs employeurs, pour effectuer une recherche d’emploi ou pour vous renseigner sur les secteurs d’activité qui vous intéresse.
Voici six conseils qui vous aideront à exploiter plus efficacement les fonctionnalités de LinkedIn :
1. Ne soyez pas timide : ajoutez une photo qui vous met en valeur à votre profil.
Il s’agit d’un réseau regroupant des professionnels et des professionnelles. Il convient donc d’ajouter une photo de votre visage afin qu’on puisse vous reconnaître. Besoin d’une nouvelle photo? Relisez les conseils pour créer un portrait d’allure professionnelle à la maison que nous avons publiés dans le numéro précédent du bulletin Crescendo.
2. Démontrez votre fierté à l’égard de vos réalisations en répondant à toutes les questions du profil.
La plateforme prévoit de l’espace pour vous permettre de décrire vos formations, vos compétences et vos titres professionnels. Détenez-vous le titre de PAA, FPAA ou CRM? Indiquez-le afin que vos relations sachent ce que vous avez accompli et ce que vous pouvez faire. Vous pouvez ajouter vos titres à différents endroits sur la plateforme. Voici quelques suggestions :
- Ajoutez vos titres dans la section « Nom et titre »
- Ajoutez vos titres dans la section « Formation »
- Ajoutez vos titres dans la section « Licences et certifications »
3. Démontrez que vous aimez apprendre.
Lorsque vous réussissez un cours, veillez à décrire les avantages qu’il vous procure dans les sections appropriées. Avez-vous acquis de nouvelles compétences? Énumérez-les dans la section « Compétences ». Avez-vous obtenu un certificat? Partagez cette bonne nouvelle. Avez-vous établi de nouvelles relations professionnelles? Recherchez ces personnes sur LinkedIn et demandez-leur la permission afin de pouvoir communiquer avec elles sur la plateforme. Souhaitez-vous solliciter une recommandation à votre formateur ou formatrice? N’hésitez pas à le lui demander. Seriez-vous capable de réaliser un test d’évaluation de vos compétences sur la plateforme LinkedIn? Allez-y, faites le test.
4. Partagez des renseignements pertinents sur votre fil de nouvelles LinkedIn.
Selon les responsables de LinkedIn, « il est bon de se créer un réseau de relations sur LinkedIn, mais c’est encore mieux de participer activement à ce réseau en apparaissant dans le fil de nouvelles de vos relations d’une façon qui est bénéfique, qui ajoute de la valeur. Communiquer des nouvelles pertinentes aux membres de votre réseau est l’un des moyens les plus simples d’atteindre ce but. Vous pouvez commencer par relayer des nouvelles ou des renseignements que vous trouvez réellement intéressants et qui respectent votre point de vue ». Source. Par exemple, si vous voyez qu’un ou une de vos collègues a fait l’objet d’un article dans le cadre de la campagne « Le titre de PAA, une source de fierté », partagez cette nouvelle avec votre propre réseau. Vous souhaitez prendre part à une activité ou vous pensez qu’une de vos connaissances souhaiterait y participer? Relayez l’information. Si elle est pertinente pour vous, elle le sera probablement pour d’autres professionnels et professionnelles du domaine de l’assurance.
5. Allez plus loin en ajoutant des commentaires.
« Partager des informations est une excellente idée, mais ce n’est qu’un début. Lorsque vous commentez les faits ou les nouvelles que vous relayez sur LinkedIn, vous augmentez non seulement la visibilité de votre intervention sur le fil de nouvelles, vous avez aussi la possibilité d’expliquer pourquoi vous pensez que cette nouvelle est importante... Vos commentaires inciteront probablement d’autres personnes à ajouter les leurs, ce qui contribuera aussi à mettre en valeur votre profil sur la plateforme LinkedIn. » Source. Vos commentaires doivent porter uniquement sur la nouvelle que vous relayez. Servez-vous de la fonction « Commentaires » pour montrer l’étendue des sujets qui vous intéressent et votre expertise dans ces domaines. Évitez d’écrire un commentaire qui ne serait pas acceptable dans votre milieu de travail. La règle d’or consiste à vous exprimer de façon professionnelle et à garder à l’esprit que votre employeur et vos collègues peuvent lire ce que vous écrivez.
6. Suivez-nous!
« Suivre les publications de personnes influentes dans votre secteur d’activité sur LinkedIn vous permettra d’ajouter du contenu intéressant à votre fil de nouvelles. Vous pourrez ensuite partager ces nouvelles avec d’autres personnes si vous jugez que ces renseignements peuvent être utiles. Le partage de renseignements vous permettra aussi de faire valoir la pertinence de votre profil LinkedIn et de démontrer votre passion pour ce que vous faites. » Source. L’Institut d’assurance s’efforce de toujours offrir du contenu de qualité sur la plateforme LinkedIn. Nous aimons lire vos commentaires et vos questions qui invitent à la discussion. Nous aimons aussi voir l’enthousiasme que vous manifestez à l’égard de vos collègues qui participent à nos diverses campagnes publicitaires. Continuez de participer!
Nous sommes heureux de vous informer que nous sommes maintenant présents sur Instagram sous l’identifiant @InsuranceInstitute.Canada
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Le programme sur la déontologie de la Société des PAA : vos commentaires sur le problème d’ordre éthique exposé dans le précédent numéro de Crescendo
En présentant à nos membres des situations fictives, nous visons à susciter la discussion sur des situations ambiguës qui peuvent soulever des enjeux d’ordre éthique. Dans le dernier numéro de Crescendo, nous vous avons présenté un problème d’ordre éthique lié à la vente de cyberassurance. Nous avons reçu plusieurs commentaires, dont voici un échantillon. Nous vous remercions de votre contribution.
Vous voulez nous donner votre avis? Envoyez-nous un courriel à l’adresse : ethics@insuranceinstitute.ca.
Voici la situation sur laquelle vous devez vous pencher :
L’année a été difficile en raison d’un marché étroit et de la pandémie de COVID-19. Le courtier s’est efforcé d’obtenir l’assurance dont ses clients ont besoin. Mais voilà qu’il doit expliquer pourquoi les assureurs ne couvriraient pas les pertes d’exploitation, en plus de devoir calmer les inquiétudes de ses clients pendant la crise économique causée par la pandémie. Il n’arrive presque plus à se tenir au courant des garanties modifiées et des nouvelles garanties proposées par les assureurs.
Puisqu’un grand nombre de ses entreprises clientes essaient tant bien que mal de trouver les ressources permettant au personnel de travailler à la maison et d’accomplir leurs activités en ligne, le courtier sait qu’elles n’ont peut-être pas les garanties requises pour couvrir ces nouvelles activités. Le stockage dans le nuage et les ententes conclues avec des tiers empirent la situation. En outre, les organismes de réglementation exigent des mesures de sécurité renforcées et plus d’autorisations expresses pour la collecte, l’utilisation et la conservation de renseignements personnels. Une province a présenté un projet de loi qui, s’il est adopté, entraînera l’application d’amendes élevées en plus de la déclaration des atteintes à la sécurité des données. Parallèlement, les cyberattaques par rançongiciel et le piratage psychologique sont en hausse.
Le courtier ne connaît pas bien les nouvelles technologies. Il n’est pas familiarisé avec la terminologie propre au domaine de la cybersécurité, et encore moins avec les garanties requises pour répondre aux besoins particuliers de ses clients, qui comprennent des centres d’hébergement et de soins de longue durée ainsi que des entreprises conservant des renseignements personnels. Il ne s’y retrouve pas parmi les différentes polices et les différents avenants offerts par les assureurs avec lesquels il traite et par leurs concurrents. Néanmoins, il estime que la garantie offerte par les uns doit être comparable à celle des autres et qu’elle répond donc aux besoins de ses clients.
Le courtier a décidé de proposer à ses clients existants la cyberassurance de l’assureur actuel lors du renouvellement. Aux nouveaux clients, il présente une proposition de prix pour une cyberassurance si cette garantie fait partie du contrat en cours ou il attend qu’ils la demandent. Quand il ne comprend pas les questions posées par le souscripteur de l’assureur, il les achemine simplement au client pour que celui-ci y réponde lui-même. Il hésite à consulter un courtier mieux renseigné ou un spécialiste de l’extérieur parce qu’il craint que cela lui fasse perdre le client ou nuise à sa réputation.
Le courtier pense qu’au fil du temps, les assureurs mettront leurs polices à jour en y incluant des garanties et des montants de garantie similaires pour tenir compte de l’évolution constante des besoins liés à la cybersécurité et à la protection de la vie privée. Qu’est-ce qui pourrait arriver à ses clients d’ici là?
Remarque : Les réponses reproduites ci-après n’expriment que l’opinion de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue d’une entreprise ou d’un employeur en particulier.
James T. Giffen, B.A., CIP, CFE, CFEI
Expert en sinistres principal et directeur général
MGB Claims Consultants Inc.
Qu’est-ce qui pourrait bien arriver, en effet?
On considère généralement que la cyberassurance est le premier type d’assurance entièrement nouveau à voir le jour depuis des décennies. Il ne s’agit pas d’un avenant facultatif élargissant la portée d’une police existante d’assurance responsabilité civile générale, d’assurance responsabilité civile professionnelle ou d’assurance des biens, mais bien d’une toute nouvelle entité en soi. Il est vrai que la cyberassurance est encore parfois vendue sous forme d’avenants annexés à des polices. Toutefois, la situation à cet égard évolue rapidement.
Seules les personnes qui ne suivent pas du tout les nouvelles de l’industrie de l’assurance sont susceptibles d’ignorer que les cyberincidents ne sont plus limités aux entreprises œuvrant dans le domaine des technologies ou aux entreprises qui recueillent et conservent des renseignements permettant d’identifier des personnes, comme des renseignements financiers ou médicaux. Les cyberincidents sont devenus monnaie courante et touchent désormais les entreprises de tout type et de toute taille, ainsi que les particuliers.
Au cours des dernières années, les faits les plus marquants dans le domaine de la protection de la vie privée et des sociétés financières ont été, d’une part, l’adoption de lois provinciales et fédérales plus contraignantes qui comportent des obligations de déclaration et de notification et, d’autre part, la hausse considérable des frais de rétablissement des systèmes informatiques après une atteinte à la sécurité des données ou une attaque par rançongiciel.
N’importe quel employé qui utilise un ordinateur peut facilement se laisser berner et être victime d’une escroquerie fondée sur un faux ordre de virement. Ce type de fraude peut affecter autant une petite clinique de soins de santé qu’une entreprise valant plusieurs milliards de dollars.
Les courtiers et les consommateurs sont littéralement bombardés d’information sur les cyberrisques et la cybersécurité. Se tenir au courant des plus récents développements dans ce domaine n’est pas chose facile. Cependant, en tant que professionnels, les courtiers ont l’obligation de bien s’informer sur tout produit qu’ils recommandent à leurs clients.
C’est particulièrement vrai dans le cas d’un courtier qui propose à un client existant une cyberassurance émise par l’assureur actuel. Il est possible que ce contrat soit complètement dépassé et inapproprié, surtout s’il s’agit d’un avenant facultatif contre les cyberrisques n’offrant qu’une protection minimale au chapitre des atteintes à la sécurité des données et du remboursement des frais de rétablissement. Lorsqu’une personne assurée communique avec son courtier après avoir subi une attaque par rançongiciel, alors qu’elle est incapable d’avoir accès à son système informatique ou à ses données de sauvegarde, cette personne n’aura qu’une idée en tête : « Si je me souviens bien, vous m’avez dit que j’étais probablement couverte aux termes d’une cyberassurance? » Pour la personne assurée, le terme cyberassurance laisse entendre que tout ce qui a trait, de près ou de loin, aux ordinateurs est couvert. Le courtier doit non seulement expliquer à l’assuré que l’avenant contre les cyberrisques annexé à la police ne couvre pas les frais d’extorsion et les pertes subies, ou qu’il les couvre de façon très limitée, mais il doit aussi lui expliquer que l’avenant ne couvre pas les frais liés à une atteinte à la sécurité des données si certains renseignements personnels de clients ou d’employés ont été subtilisés par les auteurs de l’attaque. Le manque flagrant d’attention que le courtier prête à l’évaluation des besoins de cyberassurance de son client lors du renouvellement de la police peut entraîner une perte catastrophique mettant en péril la survie même de l’entreprise du client si aucune garantie n’a été souscrite ou s’il n’existe qu’une garantie minimale. Une telle situation risque d’entraîner des discussions très tendues entre le courtier et son client.
Par ailleurs, un courtier qui se contente d’offrir à un nouveau client une cyberassurance qui fait partie du contrat en vigueur soulève sans doute moins de problèmes d’ordre éthique, si l’on suppose que le client a reçu des conseils de son courtier précédent, cependant, omettre de réévaluer en bonne et due forme les garanties dont un nouveau client a besoin, c’est comme ouvrir une autre boîte de Pandore. Encore une fois, il incombe au courtier de bien comprendre la nature des activités et des risques de l’entreprise cliente du point de vue des cyberrisques et de recommander des garanties plus robustes, le cas échéant. Le courtier doit également bien connaître les caractéristiques des contrats d’assurance autonomes qui sont disponibles sur le marché et leur tarification actuelle. Enfin, le courtier doit posséder les connaissances et l’expérience nécessaires pour répondre aux questions de ses clients qui portent sur l’application des garanties de cyberassurance. L’application de ces garanties est en effet devenue beaucoup plus laborieuse et complexe en raison des défis de rentabilité et des pressions tarifaires avec lesquels les assureurs doivent continuellement composer.
Omettre de s’informer adéquatement sur l’évolution des cyberrisques et d’expliquer correctement les garanties couvrant de tels risques aux clients constitue non seulement un problème d’ordre éthique qui doit être évité, mais également une pratique commerciale préjudiciable.
Tous les courtiers possèdent des forces et des faiblesses : ils connaissent très bien certains domaines, tout en étant moins familiarisés avec d’autres. Dans ce cas, il est indispensable qu’ils puissent compter sur l’expertise d’un membre de leur personnel ou d’un conseiller externe pour être en mesure d’analyser adéquatement les besoins de cyberassurance d’un client. Cette pratique est d’ailleurs appelée à prendre de plus en plus d’importance.
Parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver, n’est-ce pas?
Neal Jardine, BSc, CSM, CRM, CIP, CFEI
Expert en sinistres principal et chef national des cyberpratiques
Crawford & Compagnie (Canada)
Au Canada, les courtiers et courtières d’assurance sont titulaires d’un permis provincial. Ils interviennent en tant que professionnels et professionnelles indépendants pour représenter les intérêts des consommateurs et des entreprises dont ils sont les mandataires lors de la souscription de produits et de services d’assurance. Le rôle des courtiers consiste à informer et à aider leurs clients afin que ces derniers puissent prendre les meilleures décisions qui soient en ce qui a trait à la gestion des risques auxquels ils sont exposés, compte tenu de l’environnement changeant dans lequel ils évoluent. Pour honorer leurs obligations professionnelles d’experts en assurance envers leurs clients, les courtiers et courtières doivent prendre le temps de bien s’informer sur les nouveaux types de risques. Ils seront ainsi en mesure de recommander les meilleures stratégies d’atténuation des risques à leurs clients. Les associations de courtiers, les activités organisées dans le secteur de l’assurance et les médias sont de bonnes sources de renseignements qui peuvent aider les courtiers à se tenir au courant des plus récentes tendances, des risques émergents et des nouveaux produits. Pour protéger les consommateurs, il est essentiel que les courtiers connaissent bien les caractéristiques des produits d’assurance et des stratégies de gestion des risques disponibles. Un courtier qui manque à son obligation de fournir des conseils de qualité à ses clients en omettant de s’informer adéquatement sur les risques émergents et les pratiques exemplaires à adopter court le risque d’engager sa propre responsabilité civile professionnelle, en plus d’exposer ses clients à des dangers encore plus graves. Les cyberrisques n’étant plus considérés comme un type de risque émergent, de nombreux spécialistes sont en mesure de conseiller les courtiers quant aux meilleures stratégies d’atténuation des risques qu’ils peuvent proposer à leurs clients. De nos jours, tout courtier qui souhaite fournir des conseils avisés à ses clients en matière de cyberrisques doit avoir ce type de stratégies dans sa boîte à outils.
La cybercriminalité augmente de façon exponentielle année après année, car les criminels tentent toujours de déceler de nouvelles vulnérabilités à exploiter dans les systèmes informatiques des entreprises et à mettre au point de nouveaux types d’attaques. Chaque semaine, les médias présentent bon nombre de reportages faisant état d’attaques informatiques ou, encore, de capsules d’information portant sur les principaux types de cybercrimes et les moyens à prendre pour s’en protéger. À titre de professionnels d’assurance, les courtiers doivent posséder une connaissance approfondie des plus récents produits de cyberassurance pour aider leurs clients à bien gérer leurs risques. Le type de cyberrisque le plus courant est l’atteinte à la sécurité des données (aussi appelé violation de données). Ce type d’atteinte survient lorsqu’un criminel réussit à s’introduire dans le système informatique d’une entreprise pour avoir accès aux données qui y sont conservées. L’an dernier, 28 % de toutes les atteintes à la sécurité des données ont touché de petites entreprises selon le rapport Data Breach Investigations Report, qui a été publié en 2020 par Verizon. Les auteurs de menace cherchent à réaliser des gains financiers et toute personne qui traite, conserve ou utilise des données est une victime potentielle. Un particulier qui utilise un ordinateur est aussi susceptible d’être victime d’une cyberattaque qu’une grande entreprise. Toutefois, les petites et moyennes entreprises sont particulièrement vulnérables puisqu’elles ne disposent pas toujours de fonds suffisants pour mettre en place des mesures de sécurité robustes pour protéger leurs infrastructures technologiques, comme celles adoptées par la plupart des grandes sociétés. Pour une petite entreprise, les frais engendrés par une violation de données peuvent être beaucoup plus dévastateurs que les frais découlant d’autres types de risques couverts.
L’attitude d’un courtier qui ne se préoccupe pas des cyberrisques, suggérant ainsi qu’il ne possède pas beaucoup de connaissances technologiques, est inacceptable. Une telle attitude expose également le courtier à des poursuites si un client subit un sinistre imputable à un cyberrisque et que l’on détermine que le sinistre n’est pas couvert parce que le courtier a omis de proposer au client une garantie pour couvrir ce risque. Tenter de se disculper en disant que l’on n’est pas « un ou une spécialiste du cyberespace » n’est pas une excuse valable. À l’instar de plusieurs autres personnes qui font de même, mes collègues de Crawford & Compagnie et moi-même essayons de renseigner les professionnels et professionnelles de l’industrie de l’assurance sur les cybermenaces émergentes en leur offrant des séminaires et des discussions en ligne. Les courtiers devraient profiter de ce type d’occasions pour s’informer lorsqu’elles leur sont offertes par divers partenaires de l’industrie. Après tout, ces partenaires communiquent très probablement avec un courtier lorsqu’ils ont besoin de conseils en assurance.
Les garanties couvrant les cyberrisques continuent d’évoluer, mais il y a peu de polices semblables. Certains assureurs offrent aux particuliers et aux entreprises des contrats d’assurance des biens qui comportent une garantie ou un avenant couvrant les « données », selon la définition indiquée au contrat. D’autres assureurs couvrent ce type de risque au moyen de contrats d’assurance autonomes. Lorsque les premiers contrats de cyberassurance sont apparus sur le marché, leur libellé et leurs définitions ont fait l’objet de plusieurs modifications à la lumière des résultats colligés lors du règlement de sinistres. Maintenant que les cyberrisques constituent une catégorie de risques établie et acceptée, le libellé des contrats a été « uniformisé » pour faciliter la comparaison des dispositions qu’ils contiennent. Les souscripteurs devraient être capables de décrire clairement ce que leur contrat couvre. En cas de doute, ils devraient communiquer avec le service des sinistres pour discuter de leur problème avec un spécialiste des sinistres imputables aux cyberrisques.
Marcus Snowden, directeur
Snowden Law Professional Corporation
Les courtiers et les courtières ne sont pas les seuls professionnels qui doivent s’adapter à des profils de risque changeants, mais ils sont particulièrement bien placés lorsqu’il s’agit de trouver et de souscrire des garanties adaptées à ces risques. Cette évolution des activités de souscription, qui ne concerne pas uniquement les cyberrisques, s’accompagne de défis particuliers.
Est-ce suffisant que le courtier se contente d’offrir, pour tous les renouvellements de polices, une solution unique applicable à l’ensemble des cyberrisques? Probablement que non et il en est ainsi, en partie, parce que le courtier ne semble pas avoir assez de données en main ou de connaissances pour déterminer si son hypothèse de travail est fondée ou non. Un courtier qui suppose qu’il est sécuritaire de proposer un seul produit d’assurance à l’ensemble de ses clients risque fort de se tromper. Il se peut que certains risques ne correspondent pas au profil de risque que les assureurs représentés par le courtier acceptent de couvrir, ce qui veut dire que le courtier devra se débrouiller pour placer rapidement le risque ailleurs ou qu’il devra décevoir son client en lui annonçant qu’on refuse de l’assurer.
Est-ce suffisant que le courtier se contente de présenter à ses nouveaux clients une proposition de prix fondée sur un contrat qui est sur le point d’expirer et qui a été souscrit par un autre courtier, ou qu’il se contente d’attendre que les nouveaux clients demandent eux-mêmes un produit? Encore une fois, probablement que non. Le courtier n’a pas investi le temps et les efforts nécessaires pour découvrir la nature des risques couverts aux termes du contrat qui est sur le point d’expirer, la qualité (pire, équivalente ou meilleure) de ce contrat par rapport aux autres produits qui sont généralement offerts par les assureurs représentés par le courtier, ainsi que les changements apportés à ce produit, s’il y a lieu. Par conséquent, les clients de ce courtier n’obtiennent pas nécessairement les services attendus ou requis. En ce qui concerne les nouveaux clients qui ne détiennent pas de cyberassurance, le courtier ignore pourquoi ils n’ont pas souscrit une telle protection. Il s’agit peut-être d’une décision d’affaires fondée sur la tarification du produit. Il se peut que le risque ne soit pas assurable (ou qu’il ne soit plus assurable) en vertu de règles de souscription qui diffèrent de celles appliquées par les assureurs que le courtier représente habituellement. Il se peut également que le client n’ait pas été adéquatement servi par son courtier précédent (ce qui explique le changement de courtier). Or, le courtier actuel risque fort, lui aussi, d’offrir un mauvais service. Dans tous les cas, le courtier doit analyser et comprendre les besoins de son client. Et pour satisfaire ces besoins, il devra s’asseoir avec son client pour discuter des cyberrisques à couvrir, des produits d’assurance à souscrire et des stratégies de gestion des risques à mettre en œuvre.
Finalement, est-ce suffisant que le courtier se contente d’acheminer au client les questions posées par le souscripteur parce qu’il ne les comprend pas afin que ce soit le client qui y réponde? Est-ce prudent que le courtier se fie à l’évolution future des normes de souscription pour offrir des garanties adéquates à ses clients? Dans ces deux cas, la réponse est encore probablement non. Il faut se demander si le courtier interviendrait aussi passivement s’il s’agissait d’un risque conventionnel. Les cyberrisques sont-ils si différents que le courtier peut se permettre de souscrire un produit d’assurance sans en connaître les caractéristiques de base ou sans s’informer des règles de souscription applicables, et ensuite laisser le client se débrouiller seul? Non. Le processus de souscription d’un cyberrisque est le même que celui qui s’applique à tout risque souscrit dans un autre domaine. Par exemple, pour s’assurer que le risque auquel le client est exposé est correctement décrit dans la proposition d’assurance remise au souscripteur, le courtier doit posséder une connaissance élémentaire du risque contractuel assumé en vertu d’un bail ou de la responsabilité civile professionnelle qui peut découler d’un projet de construction. Dans chacune des situations précédentes, le courtier n’a pas servi l’intérêt supérieur de son client. En cas de sinistre, le courtier risque de perdre beaucoup plus que sa seule réputation parce qu’il n’aura pas su conseiller adéquatement son client ou combler ses besoins. Sa responsabilité risque d’être engagée soit parce qu’il ne connaissait pas les besoins du client, soit parce qu’il avait une connaissance limitée du produit qu’il a offert (ou qu’il a omis d’offrir) pour répondre à ces besoins.
Bien qu’on n’exige pas des courtiers et courtières qu’ils soient des spécialistes des cyberrisques, ils doivent néanmoins, pour être en mesure d’offrir un service adéquat à leurs clients, avoir une compréhension élémentaire du profil de risque de ces derniers et de la gamme de produits disponible pouvant couvrir ces risques. Les courtiers doivent également garder à l’esprit que chaque profil de risque est unique à bien des égards et que ces éléments distinctifs sont importants du point de vue de la souscription. En cas de doute, un courtier avisé consultera d’autres spécialistes pour obtenir des réponses. Pour y arriver sans trop dépenser, le courtier peut consacrer un peu de son temps et une partie de ses commissions de vente durement gagnées à l’organisation d’une rencontre avec un spécialiste des cyberrisques (qui pourrait lui avoir été recommandé par son comptable, son avocat ou un représentant de l’assureur qui a établi sa police d’assurance de la responsabilité civile professionnelle). S’il manque de temps, le courtier peut aussi conclure une entente avec un courtier spécialisé en vue d’organiser une courte entrevue. Dans les faits, il est probable que l’organisation de telles entrevues sera aussi motivée par les propres intérêts du courtier puisque ce dernier est susceptible d’avoir besoin d’une cyberassurance pour son entreprise. La quête d’information du courtier, bien qu’elle ne soit pas complètement désintéressée, constitue donc une première étape importante de sa démarche visant à comprendre les besoins de ses clients.
Cette approche protégera les intérêts commerciaux du courtier, tout en lui permettant d’offrir des conseils spécialisés qu’il est incapable d’offrir lui-même en raison de son emploi du temps chargé. Au final, même s’il doit consulter un spécialiste des cyberrisques pour y arriver, le courtier doit comprendre les besoins de son client, guider celui-ci dans le choix des meilleurs produits disponibles, avoir une connaissance élémentaire des produits de cyberassurance afin de pouvoir en comparer les dispositions et faire des recommandations concernant ces produits. S’il n’y parvient pas et qu’il doit orienter le client vers un autre conseiller, la commission de vente perdue sera plus que compensée par la tranquillité d’esprit qu’obtiendra le courtier en sachant que son ancien client est satisfait et qu’il ne risque pas, éventuellement, d’intenter contre lui une poursuite pour erreur ou omission.
La technologie évolue, tout comme nos cours!
La technologie façonne de plus en plus notre façon de vivre, de travailler et de faire des affaires. Deux nouveaux cours offerts par l'Institut explorent l’incidence de ces changements sur l’industrie de l’assurance.
Le programme de PAA met en lumière les cyberrisques
Le cours C20 : Les cyberrisques a été lancé en janvier 2021. Ce nouveau cours au choix, qui est offert dans le cadre du programme de PAA, aborde des notions fondamentales relatives aux cyberrisques et à l’assurance. Ce type de risque préoccupait déjà l'industrie de l’assurance de dommages avant même que la pandémie ne survienne. Au cours de la dernière année, les cyberrisques sont devenus un enjeu important pour de nombreuses organisations puisque le nombre d’employés qui travaillent à partir de la maison est très élevé.
Le nouveau cours examine d’abord la nature des cyberrisques et de la cybercriminalité, puis il décrit l’objet des lois portant sur la protection de la vie privée et les obligations de signalement des cyberincidents que ces lois imposent. Le cours aborde enfin la cyberassurance, les sinistres catastrophiques pouvant découler des cyberrisques et les moyens permettant de promouvoir la cybersécurité.
Outre son contenu qui traite d’un sujet d’actualité très important, le cours C20 offre aux étudiants et étudiantes du programme de PAA la possibilité d’explorer une formule d’apprentissage souple. Les étudiants et étudiantes inscrits au cours en ligne peuvent opter, chaque semaine, soit pour un apprentissage synchrone (en se connectant selon un horaire établi d’avance pour assister à des séances en direct), soit pour un apprentissage asynchrone (en se connectant aux heures qui leur conviennent). En plus des séances hebdomadaires prévues avec leur formateur bien renseigné sur tout ce qui touche les cyberrisques, les étudiants et étudiantes auront l’occasion de visionner l’exposé d’une personne invitée sans frais additionnels. Fait à noter, le cours permet aux étudiants et étudiantes d’opter pour un mode d’évaluation personnalisé en ce qui a trait à la note attribuée par le formateur; ce mode d’évaluation est élaboré à partir d’un choix de discussions en ligne, d’examens et de travaux pratiques. Comme c’est le cas pour tous les autres cours du programme de PAA, tous les étudiants et étudiantes doivent passer l’examen final au palier national.
La page Web du cours et le tutoriel en ligne afférent proposent tous les deux des activités interactives supplémentaires qui ne font pas l’objet d’une évaluation, comme des mises en situation et des questions de révision. La page Web et le tutoriel donnent également accès à une version numérique du manuel de cours, en complément du manuel imprimé. La version numérique offre différentes fonctionnalités, comme la possibilité d’écouter du contenu, d’insérer des signets et de surligner des passages importants.
« Dans ce cours, nous voulions explorer divers moyens permettant d’offrir aux étudiants une certaine souplesse afin qu’ils puissent adapter l'expérience d'apprentissage à leurs besoins et à leurs forces personnelles », explique John Stathakos, directeur de l’élaboration des programmes et des produits voués à l’enseignement au sein de l’Institut. « Nous voulions aussi faire en sorte que leur apprentissage se fasse davantage dans un environnement informatisé. Nous sommes impatients de connaître l’avis de nos étudiants et de nos formateurs sur ces nouvelles options et ressources. »
Enjeux déterminants et nouvelles approches dans le programme de PAAA
Le cours A350 : La technologie et l’assurance : enjeux déterminants et nouvelles approches, qui a également été lancé en janvier 2021, est le plus récent cours ajouté au programme de PAAA*. Conformément aux objectifs du programme qui visent à développer les compétences en pensée critique, les étudiants et étudiantes inscrits au cours A350 utilisent les connaissances acquises lors des cours précédents pour réfléchir aux changements provoqués par la technologie au sein de l’industrie de l’assurance de dommages. Grâce à des lectures et des travaux écrits qui visent à susciter la réflexion, ils apprennent à mettre en pratique les notions apprises en classe dans leur milieu de travail. Nous avons réalisé une entrevue avec Dana Al Nammari, la formatrice responsable du cours A350, afin de recueillir son point de vue sur ce nouveau cours.
En quoi ce cours est-il pertinent pour les professionnels et professionnelles d’assurance d’aujourd’hui?
Ce cours démystifie les composantes de la révolution de l’information et leurs répercussions sur l’industrie de l’assurance. Les effets de cette révolution ont été ressentis de différentes façons, selon les secteurs d’activité touchés. Il en va de même pour les entreprises de l’industrie de l’assurance. Le cours A350 examine les composantes de cette révolution et leurs interactions. Au moment où l’industrie de l’assurance doit composer avec les bouleversements causés par la révolution de l’information, le cours permet aux étudiants de réfléchir à la façon dont ces changements sont mis en œuvre dans leur propre milieu de travail et aux raisons qui sous-tendent ces changements.
Comment ce cours aide-t-il les étudiants et étudiantes à développer les compétences dont ils ont besoin pour intégrer le marché du travail actuel?
Les tâches simples et répétitives qui étaient auparavant réalisées par des employés sont maintenant confiées à des plateformes et des programmes informatiques. Par conséquent, on accorde une importance accrue à la collecte et à l’analyse de données et il est nécessaire de recruter du personnel possédant des compétences spécialisées. Le cours A350 vise à mettre en évidence l’évolution des postes dans l’industrie de l’assurance afin d’aider les étudiants et étudiantes à planifier l’acquisition des compétences dont ils auront besoin pour occuper ces nouveaux postes.
Qu’est-ce qui distingue le cours A350? En quoi le cours A350 complète-t-il les autres cours offerts dans le cadre du programme de PAAA?
Le cours A350 examine en détail les défis et les changements qu’impose la révolution de l’information à l’industrie de l’assurance. Il aborde aussi les possibilités qu’offre cette révolution. Tandis que la plupart des cours abordent la technologie en parallèle avec leur principal sujet d’étude, le cours A350 se sert de la technologie comme point de départ pour analyser différents aspects de l’industrie de l’assurance. Dans ce cours, les étudiants et étudiantes appliquent les compétences en pensée critique qu'ils ont vues dans les cours précédents du programme de PAAA afin de les appliquer, cette fois-ci, à la technologie.
Quels sont quelques-uns des avantages de l’apprentissage en ligne?
Ce mode d’apprentissage permet de former des groupes d’étudiants et étudiantes qui proviennent de toutes les régions du Canada et qui occupent différents types d’emplois et de spécialités au sein de l’industrie de l’assurance. Ce mode d’apprentissage permet aussi aux étudiants et étudiantes de prendre le temps de réfléchir aux sujets abordés et de les analyser puisqu’ils peuvent le faire aux heures qui leur conviennent.
*Auparavant, les étudiants et étudiantes inscrits au programme de PAAA devaient réussir trois cours de ce programme (A300, A310 et A340), en plus d’un cours au choix du programme de PAA. Avec l’ajout du cours A350, ils n’ont plus besoin de réussir un cours au choix du programme de PAA. Le nouveau cours A350 s’appuie sur les compétences et les connaissances acquises dans les trois autres cours du programme de PAAA. Il s’agit du dernier cours à suivre dans le cadre de ce programme.
Examens surveillés virtuellement : des conseils pour vous simplifier la vie
En raison de la pandémie de Covid-19, l’Institut d’assurance fait maintenant passer des examens informatisés surveillés virtuellement à ses étudiants et étudiantes. La surveillance en ligne consiste à demander à un surveillant de vous observer à distance, au moyen de votre webcaméra, pendant l’examen. Les cinq conseils suivants vous aideront à faire de votre séance d’examen une expérience positive :
1. N’oubliez pas de choisir la date et l’heure de votre examen.
S’inscrire à l’examen et réserver une place à cet examen sont deux étapes distinctes. Après avoir fait votre inscription et payé les frais d’examen, vous recevrez un courriel vous invitant à réserver une place à l’examen. Cliquez sur le lien, ouvrez une session au moyen de vos identifiants de l’Institut et sélectionnez l’examen pour lequel vous souhaitez réserver une place. Sélectionnez « Surveillance en ligne », puis choisissez une date et une heure qui vous conviennent.
Les places sont attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Si aucune plage horaire n’est disponible dans le menu déroulant qui s’affiche pour la date sélectionnée, cela signifie qu’aucune autre réservation ne peut être faite ce jour-là et qu’il faut choisir une date et une heure différentes.
Conseil additionnel : Comme les heures de réservation sont indiquées selon le système 24 heures, sélectionnez avec soin l’heure de début de l’examen. Par exemple, si vous voulez commencer l’examen à 14 h, sélectionnez « 1400 ». Si vous ne pouvez pas faire votre examen parce que vous avez choisi la mauvaise plage horaire, vous aurez le droit de réserver une autre place à n’importe quelle date disponible durant la période d’examens en cours (des frais peuvent s’appliquer).
Après avoir réservé une place à l’examen, vous recevrez un courriel confirmant la tenue de votre examen. Conservez-le précieusement : vous aurez besoin du lien fourni dans le courriel pour réserver une nouvelle place et faire votre examen.
2. Assurez-vous d’avoir accès à un ordinateur portable ou à un ordinateur de bureau sur lequel vous pourrez installer des logiciels.
Pour bien vous préparer, vous devez vérifier la configuration de votre équipement et le mettre à l’essai avant la tenue de l’examen. Si vous ne faites pas ces vérifications, vous pourriez éprouver des problèmes le jour de votre examen.
Le jour de l’examen, vous devrez suivre plusieurs étapes afin de configurer votre ordinateur pour la surveillance en ligne. Vous devrez télécharger des applications de surveillance (si ce n’est pas déjà fait) et autoriser le surveillant ou la surveillante à accéder à votre webcaméra de même qu’à votre microphone. L’utilisation d’appareils mobiles et de tablettes, y compris les Chromebooks, est interdite; vous devrez utiliser un ordinateur portable ou un ordinateur de bureau.
Conseil additionnel : Certains ordinateurs à usage professionnel ou personnel sont paramétrés selon des normes imposées par l’employeur et ces réglages ne vous permettront pas d’installer des logiciels. Nous vous recommandons fortement d’utiliser un ordinateur qui vous permettra de télécharger et d’installer des logiciels sans restriction. Les ordinateurs portables à usage professionnel sont généralement équipés de logiciels permettant de se connecter à des réseaux privés virtuels (RPV) qui offrent une sécurité accrue; ces logiciels empêcheront l’établissement d’une connexion avec les applications de la plateforme d’examens, ce qui vous empêchera aussi de faire votre examen.
3. Vérifiez si votre système informatique répond aux exigences techniques et faites-en l’essai avant l’examen.
Pour passer un examen surveillé virtuellement, vous aurez besoin :
- d’un ordinateur portable ou d’un ordinateur de bureau personnel (voir ci-dessus) qui permet de télécharger des logiciels au moyen du navigateur Chrome ou Firefox;
- d’un microphone et d’une webcaméra (les microphones des casques d’écoute ne sont pas autorisés);
- d’une connexion Internet dont la vitesse est d’au moins 1 Mbps de débit ascendant et d’au moins 1,5 Mbps de débit descendant. Nous vous recommandons d’utiliser une connexion Internet câblée.
Conseil additionnel : Consultez notre page Web sur les examens informatisés surveillés virtuellement pour de plus amples renseignements à ce sujet et pour faire une vérification préalable de votre système. Si votre ordinateur ne satisfait pas aux exigences techniques, veuillez communiquer avec le Service aux membres de l’Institut pour discuter des options qui s’offrent à vous avant le début de la période d’examens.
4. Le jour de votre examen, prévoyez assez de temps pour compléter le processus de connexion.
Prévoyez un minimum de quatre heures pour la totalité de la séance d’examen, car l’établissement de la connexion avec le surveillant ou la surveillante peut prendre du temps.
Vérifiez d’abord si l’éclairage est bon et si vous êtes à l’écart des distractions dans la pièce où vous passez l’examen. Retirez de la pièce où vous faites l’examen tous les livres, documents et appareils ayant une fonction d’enregistrement. Fermez tous les programmes et redémarrez votre ordinateur avant de lancer l’examen et le processus de connexion.
Quand vous cliquez sur le bouton « Lancer l’examen », vous ne démarrez pas l’examen proprement dit. Vous établissez plutôt la connexion avec le service de surveillance virtuelle. Prenez le temps de bien suivre les instructions qui s’affichent. Le délai moyen pour établir une connexion avec le surveillant ou la surveillante est de 5 à 15 minutes, mais il peut atteindre 45 minutes pendant les périodes de pointe. Veuillez patienter et ne pas actualiser la page.
Conseil additionnel : Le temps consacré à vous préparer et à établir la connexion ne réduit pas le temps dont vous disposez pour faire votre examen. Votre examen ne commence pas tant que vous n’êtes pas connecté(e) à un surveillant et que vous n’avez pas démarré l’examen vous-même.
Au besoin, passez à la toilette avant le début de l’examen.
5. Vérifiez de quelle façon vous pouvez obtenir de l’aide si vous en avez besoin.
Après le commencement du processus de connexion qui précède l’examen, vous aurez un accès en temps réel aux techniciens de ProctorU. Pour communiquer avec l’un de ces techniciens, cliquez sur l’icône du hibou dans le coin supérieur droit de l’écran, puis sur « help ».
Le système affichera un formulaire en ligne que vous devrez remplir et il établira la communication avec un technicien. Ce processus peut prendre plusieurs minutes. Ne vous inquiétez pas de la période d’attente : l’examen débutera une fois la configuration terminée et une fois que vous aurez vous-même lancé l’examen.
Conseil additionnel : Les techniciens de ProctorU seront votre premier point de contact pour toute difficulté technique pouvant survenir. Si, par la suite, vous n’arrivez pas à terminer le processus de connexion avec leur aide ou si vous perdez votre accès Internet pendant le processus de connexion et que le temps qui vous est accordé pour l’examen a expiré, le personnel du Service aux membres de l’Institut pourra planifier un autre examen pour vous. Il est important de communiquer avec le Service aux membres dans les 24 heures suivant tout problème technique pour vous assurer qu’on vous proposera une solution appropriée durant la période d’examens en cours.
Service aux membres : 1 866 362-8585 ou iicmail@insuranceinstitute.ca
Du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h (HNE)
Tout comme la pandémie a modifié plusieurs aspects de notre vie, les examens surveillés virtuellement exigent que nous fassions les choses un peu différemment. En vous préparant d’avance en suivant les étapes indiquées dans notre page Web sur les examens informatisés surveillés virtuellement, vous pourrez établir les connexions requises pour votre examen avec facilité et ainsi profiter des nombreux avantages associés aux séances d’examen à distance.
Une remise de diplômes en mode virtuel
Le printemps dernier, le monde tel que nous le connaissions a brusquement basculé. Nos étudiants et étudiantes ont rapidement dû se tourner vers de nouvelles solutions pour suivre leurs cours. L’apprentissage en ligne est devenu le nouveau mot d’ordre, tandis que nos salles de séjour se transformaient en bureaux et que les salles de classe et les examens devenaient virtuels. Il a fallu s’adapter à beaucoup de changements en peu de temps.
Notre campagne publicitaire « La ténacité étudiante » a été conçue pour tenir la collectivité de l’Institut informée des nombreux changements vécus par les étudiants et étudiantes, et des stratégies qu’ils ont adoptées pour faire face à la pandémie. Malgré les défis, plusieurs étudiants et étudiantes ont été en mesure de poursuivre leurs études selon le calendrier établi et de faire partie de la cohorte des personnes diplômées de 2020.
L’Institut d’assurance était déterminé à récompenser ces étudiants persévérants en organisant une cérémonie de remise de diplômes digne des nombreux efforts qu’ils ont déployés. Toutefois, transformer une série d’événements auxquels on assiste normalement en personne en des cérémonies virtuelles a été tout un exploit. Nous avons utilisé plusieurs outils informatiques pour y arriver.
Ainsi, nous avons eu recours à la plateforme Encore pour organiser la cérémonie officielle et l’activité de réseautage qui a suivi. L’inscription des participants et participantes s’est faite grâce à Survey Monkey et à Microsoft Forms. Un ensemble de ressources faisant référence à la cérémonie a été mis à la disposition des diplômés et diplômées sur le site Web de l’Institut d’assurance du Canada. Parmi ces ressources, on trouvait des éléments graphiques destinés à être utilisés sur les plateformes de médias sociaux et portant la marque de l’Institut, un programme de la cérémonie à télécharger, des messages de félicitation ainsi qu’une vidéo du discours du président de l’Institut.
Ces différents outils ont permis au personnel de l’Institut de recréer l’ambiance festive d’un événement tenu en personne, tout en permettant à chaque personne diplômée de se sentir au centre de l’action et honorée.
Bien que notre vie ait basculé en mode virtuel, la cérémonie de remise des diplômes de 2020 a été un triomphe. Nous remercions tous ceux, personnes diplômées, commanditaires et invités, qui nous ont aidés à réaliser cet événement.
Faits intéressants sur l’assurance
Saviez-vous que Taco Bell a déjà souscrit une « assurance tacos »?
Lorsqu’on a planifié la désorbitation et l’écrasement de la station spatiale Mir quelque part dans l’océan Pacifique Sud en 2001, la chaîne de restauration rapide Taco Bell s’était engagée à offrir un taco gratuit à tous les Américains si la station spatiale venait à s’écraser dans un périmètre précis.
Finalement, la station spatiale Mir a raté sa cible. Si elle s’était écrasée dans le périmètre désigné, Taco Bell aurait subi une perte de 280 millions de dollars. Pour parer à toute éventualité, la chaîne de restaurants avait souscrit une « assurance tacos » pour couvrir ce risque de perte.
Saviez-vous qu’on a pensé à assurer le monstre du Loch Ness?
En 1971, le producteur de whisky Cutty Sark a offert jusqu’à un million de livres sterling (environ 2,4 millions de dollars) à toute personne qui réussirait à capturer le monstre du Loch Ness. Le producteur a demandé à la Lloyd’s de Londres d’assurer le concours. La Lloyd’s a accepté de souscrire le risque à une condition : si le monstre était capturé, c’est elle qui le garderait.
Nouvelles de la Société des PAA
La période de mise en candidature pour les prix nationaux du leadership a débuté.
Les prix nationaux du leadership de la Société des PAA constituent un programme de prestige visant à rendre hommage aux membres de la Société des PAA qui se démarquent par leurs contributions exceptionnelles au sein de leur entreprise, au sein de l’industrie de l’assurance de dommages et au sein de leur collectivité.
Le programme a été suspendu en 2020 en raison de la pandémie mondiale. Toutefois, nous pensons que cette année particulièrement éprouvante révélera des exemples exceptionnels de leadership. En effet, nous avons dû apprendre à superviser du personnel travaillant à distance, à gérer les pressions exercées par un marché étroit et à faire face à des situations sans précédent au chapitre de la santé mentale en milieu de travail. Nous espérons que, cette année, les prix nationaux du leadership permettront de mieux faire connaître l’apport de ces leaders d’exception.
Ces prix sont décernés dans deux catégories distinctes : Leader en devenir et Leader actuel. Les lauréats reçoivent leur prix à l’occasion des galas qui ont lieu dans les différentes régions du pays. Ces personnes sont aussi admises dans le prestigieux Cercle du leadership, qui comprend actuellement 42 distingués leaders.
En prenant part à la recherche de candidats et candidates, les membres de la Société des PAA peuvent contribuer de façon importante à faire en sorte que les prix nationaux du leadership demeurent pertinents pour le milieu de l’assurance de dommages au Canada et qu’ils soient représentatifs des meilleurs et des plus brillants leaders œuvrant au sein de cette industrie.
Proposez une candidature dès aujourd’hui
Connaissez-vous une personne diplômée des programmes de PAA ou de FPAA qui, selon vous, mérite d’être admise dans le Cercle national du leadership de la Société des PAA? Commencez le processus de mise en candidature dès aujourd’hui en remplissant un questionnaire qui vous aidera à déterminer si votre candidat ou candidate possède les différentes qualités de leadership recherchées dans le cadre du programme des prix nationaux.
La documentation de mise en candidature comprend un formulaire dans lequel on vous demandera d’indiquer en quoi votre candidat ou candidate correspond aux critères en fournissant des exemples de ses réalisations et de ses contributions. Il vous faudra également accompagner ce formulaire dûment rempli de plusieurs lettres de recommandation signées par des membres de l’industrie. Le dossier de candidature complet doit nous parvenir au plus tard le 30 juin.
Les dossiers de mise en candidature seront examinés par notre réputé comité de sélection, qui regroupe des professionnels et professionnelles chevronnés de l’industrie. Les personnes lauréates seront choisies en fonction des critères d’analyse rigoureux du programme de prix et nous annoncerons leur nom en septembre 2021.
Bourses d’études offertes aux membres de la Société des PAA
Cette année, la Société des PAA offre deux bourses aux candidats et candidates qui souhaitent poursuivre des études auprès de l’Institut d’assurance et qui ne bénéficient d’aucune aide financière de leur employeur. (Cela comprend les personnes diplômées enthousiastes qui peuvent avoir épuisé l’allocation annuelle pour frais de scolarité fournie par leur employeur et qui souhaitent suivre d’autres cours!)
Les bourses sont attribuées selon un système qui comporte trois catégories distinctes de récipiendaires potentiels. Le premier groupe donne la priorité aux membres de la Société des PAA qui suivent des cours dans le cadre des programmes de Fellow, Professionnel d’assurance agréé (FPAA) ou de Professionnel d’assurance agréé avancé (PAAA). Le deuxième groupe donne la priorité aux membres de la Société des PAA qui entreprennent un programme de certificat en gestion des risques ou en assurance des entreprises, ou un programme d’agents généraux principaux (AGP). Le troisième groupe donne la priorité aux personnes à charge des membres de la Société des PAA qui poursuivent des études menant au titre de PAA.
Chacune des deux bourses couvre les frais de scolarité, le coût des manuels et les frais d’examen associés à un (1) cours du programme d’études entrepris par la personne récipiendaire.
Le programme de bourse d’études est nommé en l’honneur de l’ancien président et chef de la direction de l’Institut, Chris Rhind. Le programme a été mis sur pied afin de promouvoir les valeurs de la Société des PAA, à savoir l’apprentissage permanent et le perfectionnement professionnel. Au cours de la dernière année, le programme a fait l’objet d’une révision approfondie en vue de mieux répondre aux besoins changeants des membres de la Société des PAA.
La date limite de présentation des candidatures pour l’année scolaire 2021-2022 est le 31 mai et l’annonce des récipiendaires des bourses aura lieu le 31 juillet.
Le babillard
Le temps est bientôt venu de renouveler votre adhésion
Comme vous le savez, l’année d’adhésion s’échelonne du 1er juin au 31 mai. Nous enverrons donc bientôt les avis de renouvellement d’adhésion pour 2021-2022. En renouvelant la vôtre sans tarder, vous pourrez poursuivre vos objectifs de formation et continuer à profiter d’occasions de perfectionnement professionnel, en plus d’avoir accès à des renseignements à jour et à des nouvelles fraîches en provenance de l’industrie.
Si votre employeur participe à notre programme de facturation, vous ne recevrez probablement pas de facture vous-même, car c’est le service des ressources humaines de votre entreprise qui la recevra et la traitera. Par contre, si vous recevez une facture de renouvellement ou êtes un membre dont les frais de renouvellement sont facturés individuellement, nous vous serions reconnaissants de répondre rapidement. La mise à jour régulière de vos coordonnées personnelles et des coordonnées de votre employeur sur votre profil de membre nous permettra d’acheminer rapidement votre facture de renouvellement. En renouvelant votre adhésion dans les délais prescrits, vous éviterez les interruptions de service et continuerez d’être bien informé(e).
Restez en contact
Vos coordonnées ont-elles changé? Aidez-nous à vous tenir au courant.
L’Institut d’assurance est là pour vous aider à améliorer votre vie professionnelle, notamment en vous informant des dernières nouveautés de l’industrie et des nouvelles offres de formation pouvant vous intéresser. Nous élaborons constamment de nouveaux séminaires, de nouveaux cours et de nouvelles activités à l’intention des professionnels et professionnelles de l’industrie. Cependant, pour que nous puissions vous tenir au courant de ce qui se passe dans l’industrie, vos coordonnées doivent être à jour.
Avez-vous changé d’emploi? Avons-nous votre adresse de courriel?
L’Institut s’efforce d’adopter des procédures respectueuses envers l’environnement en envoyant davantage de communications par courriel. Par conséquent, si vous n’avez encore rien reçu de nous par courriel, il se peut fort bien que nous n’ayons pas votre adresse de courriel ou que celle que nous avons dans nos dossiers soit erronée.
Il est très facile de mettre à jour votre profil en ligne en vous rendant à la page d'ouverture de session. Il vous suffit d’ouvrir une session en tant que nouvel utilisateur ou en tant qu’utilisateur déjà inscrit, de cliquer sur « Mon profil », puis de mettre à jour vos coordonnées ou celles de votre employeur. C’est simple et rapide! Et n’oubliez pas que vous pouvez, sur notre site Web, vérifier les différents cours, séminaires et événements offerts, vous y inscrire et régler vos frais d’inscription, le tout dans le confort de votre domicile ou de votre bureau.
Adieu l’hiver, voici la saison des examens!
En raison de la pandémie mondiale de Covid-19, tous les examens du programme de PAA et du programme d’Introduction aux assurances IARD sont maintenant offerts sous forme d’examens surveillés virtuellement.
La surveillance en ligne consiste à demander à un surveillant ou à une surveillante de vous observer à distance, au moyen de votre webcaméra, pendant l’examen. La personne qui vous surveille peut aussi vous aider à résoudre les problèmes techniques que vous pourriez éprouver.
Les examens informatisés surveillés virtuellement auront lieu à différentes heures de la journée, sept jours par semaine, durant la période allant du 1er avril au 14 avril. Nous vous recommandons fortement de réserver une plage horaire immédiatement après avoir fait votre inscription à l’examen.
Pour en savoir davantage sur les examens surveillés virtuellement, consultez le site Web de l’Institut.
Le temps alloué pour faire l’examen est de trois heures pour les examens du programme de PAA et de deux heures pour ceux du programme d’Introduction aux assurances IARD. Bonne chance!